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Le soleil | Sénégal | 06/10/2011 | Lire l'article original
De réels progrès sont enregistrés dans la lutte contre cette maladie. La mortalité liée au paludisme est passée de 30 % en 2006 à 3 % en 2009. L’information a été donnée mardi, au cours d’un symposium sur le thème : « Quels outils pour éliminer le paludisme ? ». Selon le Dr Alioune Guèye du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), certaines localités du nord du Sénégal peuvent être classées zones de pré-élimination du paludisme. « Nous pouvons espérer la pré-élimination du paludisme dans la zone de Matam, Pété, Richard-Toll », avance le Dr Alioune Guèye. Parmi les stratégies mises en place, il y a la prise en charge du paludisme à domicile (Pecadom). « Aucun décès n’a été noté dans les villages où la Pecadom est expérimentée. Cette stratégie a été mise à grande échelle. Aujourd’hui, la prise en charge du paludisme à domicile se fait dans 1000 villages du Sénégal », explique le Dr Guèye, au cours d’un symposium organisé par Cephalon-Mepha et l’Agence d’information thérapeutique (Ethica)-Sénégal.
Dans son exposé, le parasitologue a recommandé le renforcement du système de surveillance. Contrairement à certaines informations, des praticiens ont rejeté en bloc, l’idée selon laquelle, l’artequin est retiré du marché. « Je suis fier de ce que j’ai entendu des spécialistes de la santé comme vous. L’artequin n’a jamais été retiré du marché. Sa forme pédiatrique est recommandée par l’Oms pour le traitement des enfants », précise Paulin A Dickewu, le directeur pour l’Afrique noire de Cephalon-Mepha.
Le Pr. Babacar Faye du Laboratoire de parasitologie de la Faculté de Médecine de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, rapporte que l’expérimentation de l’élargissement du traitement intermittent aux nourrissons connaît des résultats positifs. « Le traitement intermittent chez les femmes enceintes pourrait être étendu aux nourrissons. Son expérimentation dans les districts a montré des effets protecteurs de l’ordre de 90 % », affirme-t-il. Selon les chercheurs, il y a de réels progrès pour la mise au point du vaccin.A noter que le Sénégal a mis en place un système de pharmacovigilance instituant des évaluations régulières des médicaments utilisés par le Pnlp. « Nous évaluons, de façon régulière, les médicaments mis en place par le Pnlp pour tester l’efficacité et prévoir la baisse de la sensibilité », soutient le Pr. Babacar Faye. L’efficacité des combinaisons thérapeutiques introduites par le Pnlp, soutient le chercheur, est prouvée. Sinon la maladie ne serait pas en recul au Sénégal.
Idrissa SANE
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