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Sud Quotidien | Sénégal | 13/10/2011 | Lire l'article original
Or selon Pape Birahim Ndiaye, Directeur de la Pna, l’initiative du changement de statut de la Pna remonte à l’année 2005, à la suite d’un rapport présenté par un inspecteur et qui a avait soulevé moult difficultés pouvant plomber le fonctionnement de la Pna. Un tel rapport a été présenté au président de la République et ce dernier avait instruit les services compétents de travailler à transformer le statut de la structure. Ainsi il fallait réfléchir sur le nouveau statut qui avait été validé en interne, a fait remarquer Papa Birahim Ndiaye.
C’est dire que la rencontre d’hier a été donc l’occasion pour le ministère de la Santé de valider ce pré rapport. Et au bout du compte la PNA va changer de statut pour devenir une société nationale d’approvisionnement. Selon toujours le directeur de la Pna, les avantages de ce nouveau statut c’est de permettre une passation des marchés sans difficultés en évitant des blocages liés au code du marché, de produire des médicaments au Sénégal mais également de permettre à la nouvelle structure d’être actionnaire dans des sociétés.
Hier, le ministre de la Santé qui présidait la rencontre a déjà donné le ton en évoquant les avancées réalisées dans le cadre du projet qui d’ailleurs sera soumis à l’Assemblée nationale avant la fin de l’année. Jointe hier au téléphone la Convergence Sutsas Sas , pour sa part se dit déterminée à poser son véto sur le projet. Mballo Dia Thiam président de cette convergence, qui après avoir dénoncé le fait que son organisation n’a pas été conviée à la rencontre soutient qu’ils sont contre l’initiative. Il ajoute que la PNA avec son statut d'établissement public de santé ne doit pas produire des richesses.
Lui et ses camarades, renseigne-t-il, combattront la mise en place de toute forme d’agence ou de société nationale. Le syndicaliste soutient que son organisation ne veut pas que la gestion des médicaments au Sénégal subit le même sort que la Sonatel ou encore de la Senelec.
Cheikh Tidiane MBENGUE
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