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Walfadjri | Sénégal | 20/10/2011 | Lire l'article original
(Correspondance) - Ils étaient plus d’une quarantaine d’agents de la santé à se retrouver au Centre culturel de Louga pour débattre de l’application effective de la plateforme ’es@anté’ aussi bien dans le domaine de la santé maternelle qu’infantile. Pour le professeur Claude Llishou, Directeur du Laboratoire de traitement de l’information à l’Ecole supérieure polytechnique de Dakar, l’objectif de cette plateforme a pour objectif d’établir la jonction ‘recherche-action-formation’ en ‘développant une plateforme e-Santé pour l’amélioration des services de santé aux citoyens à travers l’introduction des Tic notamment dans la perspective de l’atteinte des Omd sur la santé maternelle et infantile’.
Comme définie, la mise en forme de la pratique de e-santé traduit un système d’information sanitaire et médicale intégrée et de télésanté, en ce sens qu’il permet aux patients et aux soignants d’intégrer toutes les données médicales susceptibles de faciliter le traitement. C’est dire que la problématique de e-santé, comme l’explique le professeur Claude Llishou nécessite un partage avec tous les acteurs après les recherches consenties pour la mise en pratique du projet, pour une nette amélioration des soins de santé primaire. Le deuxième souci, pour le professeur, repose sur la formation des praticiens afin qu’ils appréhendent facilement les outils informatiques utilisés pour la circonstance.
Un souci vite effacé au sortir de l’atelier de Louga. Car, au finish, il faudra aboutir à l’établissement de l’architecture de l’information sanitaire au Sénégal, selon le cadre suggéré par Health Metric Network. Sur la base de cette architecture, explique le professeur, il faudra proposer des solutions technologiques pour la mise en œuvre d’une plateforme e-Santé communautaire en exploitant le potentiel des standards ouverts, avec une emphase sur la santé maternelle et infantile. Par ailleurs, continue M. LLishou, ‘il faudra développer et tester des stratégies et contenus pour le renforcement des capacités des agents de santé pour de meilleurs services aux citoyens, documenter les changements en termes de comportements et d’actions au niveau des différents acteurs des structures de santé et identifier les conditions pour l’institutionnalisation de l’informatique médicale au Sénégal’.
Pour en arriver à ce résultat, selon le professeur, le ministère de la Santé et de la Prévention, en collaboration avec l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a fait appel au Laboratoire de traitement de l’information (Lti) de l’Ecole supérieure polytechnique, à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie Stomatologie, à l’Institut de santé et développement (Ised), entre autres.
Ama DIENG
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