← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Sud Quotidien | Sénégal | 11/11/2011 | Lire l'article original
Le vibrion cholérique menace gravement la santé des populations en Afrique de l’Ouest. Une situation devenue très préoccupante pour les spécialistes de ces types de pathologies qui se sont réunis du 8 au 10 novembre à Dakar afin d’analyser et d’échanger les expériences cliniques et les approches des uns et des autres.
Selon les responsables du Bureau africain des maladies entériques, il a été constaté qu’après les maladies respiratoires et le sida, les maladies diarrhéiques constituent actuellement la troisième cause de décès dans le monde. Et parmi ces maladies diarrhéiques, le choléra est la pathologie la plus fréquente en Afrique en dépit des efforts déployés par les gouvernements. Ainsi, ils ont jugé nécessaire de regrouper des spécialistes sur la question en vue d’appuyer les Etats africains pour mieux contrôler la maladie.
Pour ce faire, le groupe d’experts va apporter son expertise en se référant aux données réelles de la pandémie en Afrique, renseigne le Coordonnateur du Bureau africain. Il sera appuyé par le Professeur Cheikh Tidiane Ndour, spécialiste des maladies infectieuses à l’hôpital de Fann qui fera remarquer que le choléra qui a commencé à poser problème depuis 1817, est devenu un véritable problème de santé publique. Il en veut pour preuve les 5 millions de cas détectés annuellement et dont les 80 % sont enregistrés en Afrique au sud du Sahara.
Une région où, selon toujours ce spécialiste, les questions de promiscuité des habitations, le manque d’hygiène, l’inaccessibilité à l’eau potable des populations, les rassemblements religieux, contribuent insidieusement à la propagation de la maladie. Et pour sa meilleure gestion, le bureau d’experts compte améliorer les connaissances de cette maladie, créer un forum d’échange et élaborer des propositions opérationnelles et des recommandations pour sa prévention et son contrôle, ajoute le spécialiste sénégalais.
Autant de suggestions ont été aussi abordées par différents experts qui, au passage, soutiennent qu’ils ne sont pas venus pour réinventer la roue mais seulement pour appuyer les Etats afin que le choléra soit stoppé.
Cheikh Tidiane MBENGUE
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux