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Sud Quotidien | Sénégal | 23/11/2011 | Lire l'article original
S’il ya un poste de santé très sollicité, c’est bien celui de Santessou dans la commune de Mbour. Depuis six mois, Babacar Dièye l’infirmier chef de poste (Icp) est formel.
Depuis six mois, Il ya une forte fréquentation et une recrudescence de la planification familiale, malgré la réduction des services (produits PF), à la distribution de la pilule et des injections.
Il a révélé des ruptures plus ou moins fréquentes de ces produits. D’autres méthodes contraceptives sont effectuées au niveau du centre de santé et de l’hôpital de Grand-Mbour faute de moyens et de compétences à ces fins.
A l’en croire, plusieurs femmes, une quinzaine en moyenne par jour, sollicitent les services de la planification familiale. Babacar Diéye loue les conséquences de la sensibilisation et de la communication et se rassure du suivi à travers le respect des rendez-vous. Selon lui, les causeries et visites à domicile contribuent à raffermir la confiance et à attendre les effets escomptés.
L’incontournable centre Ado
A côté de cette structure, il y a le centre et les coins Ado. Ils servent des cadres à la prise en charge de la sexualité des adolescents en participant à leur encadrement. Faisant le point sur la genèse de ces structures mises en place pour les adolescents, Mbacké Diouf, directeur du centre Ado de Mbour sis dans le quartier Thiocé –Ouest, déclare que la planification familiale n’est plus strictement une affaire du couple.
« Une éducation sexuelle soutenue des jeunes n’est pas nécessairement source de débauche », estime t-il. Ce responsable soutient que dans certains pays où l’éducation sexuelle est bien dispensée, les problèmes de grossesses des jeunes sont en nette régression.
Pour lui, les centres Ado ont beaucoup contribué à la régression des grossesses non désirées. Pour les mois de Juillet, Août, Septembre 2011, quelques 6000 préservatifs ont été distribués par le centre Ado de Mbour.
La sage femme du centre a pu consulter environ 215 femmes. Le directeur du centre Ado révèle que le centre enregistre au moins un viol par semaine.
Sur la situation de la surveillance de l’exploitation et des abus sexuels à l’endroit des filles, qui est une stratégie mise en place depuis 2003, Mbacké Diouf souligne que la contraception d’urgence interdite aux jeunes peut contribuer à la prise en charge de cas douloureux en dehors des viols et des relations sexuelles incestueuses.
Sur les autres activités du centre, il a révélé que le centre a mené plus de 25 stratégies depuis Janvier 2011. Insistant sur le dépistage du VIH/sida, il note 3855 personnes dépistées, 14 cas positifs et 10 indéterminés. Marquée par la grossesse d’une fille de 14 ans, madame Mame Yacine Ndiaye, sage femme du centre Ado, soutien que ce sont les jeunes de 16 à 25 ans qui fréquentent le centre en plus des femmes profitant de la gratuité des services de soins.
Le taux de fréquentation du centre augmente ainsi avec des grossesses non désirées durant le trimestre d’octobre à décembre.
Monsieur Serigne Ibrahima Sy, responsable du Coin Ado de Santassou, a pour sa part expliqué les grands axes de leurs activités basées sur des stratégies visant à un changement de comportements chez les jeunes.
Selon lui, le taux de fréquentation est en moyenne de deux à trois personnes par jour. Toutefois, M. Sy s’est appesanti sur l’importance de la confidentialité et a appelé les jeunes à s’abstenir. Il estime que c’est le meilleur moyen de lutter contre les grossesses indésirables et les infections sexuellement transmissibles.
par Samba Niébé BA
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