← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Sud Quotidien | Sénégal | 10/12/2011 | Lire l'article original
La direction du programme international Rock Back Malaria « Faire reculer le paludisme » va changer de directeur. En effet, le professeur Eva Marie Coll Seck, qui était depuis sept ans la directrice exécutive du partenariat Rock Back Malara va quitter son poste en 2012. C’est du moins ce qu’a annoncé hier vendredi une dépêche de l’Agence africaine Panapress. La source de l’information indique qu’après sept années passées à la direction de ce programme international, le Pr Coll Seck, spécialiste des maladies infectieuses et ancien haut fonctionnaire à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), a volontairement décidé de passer le témoin. Son remplaçant indique cette même source sera désigné par le Conseil d'administration de "Faire reculer le paludisme", à l'issue d'un appel international à candidatures.
A la tête de ce programme de dimension internationale, l’ancienne ministre sénégalaise de la Santé a réussi des exploits dans ses fonctions actuelles en poussant la communauté internationale à augmenter davantage ses contributions à la lutte contre le paludisme qui passe de 100 millions de dollars américains en 2000 à 1,5 milliard de dollars aujourd’hui. Il faut noter que dans cette croisade contre le paludisme, les indicateurs ont révélé que la mortalité liée au paludisme a également baissé pendant la même période de près de 30 % dans 10 pays africains parmi lesquels figurent le Botswana, la Guinée Equatoriale, la Namibie et le Rwanda. Le Sénégal dont le responsable du programme de lutte contre le palu vient d’être relevé de son poste et remplacé par l’ancien directeur de l’hôpital Aristide Le Dantec a fait également des progrès dans ce sens en baissant drastiquement la mortalité liée au paludisme.
Le programme international "Faire reculer le paludisme" est un partenariat créé à l'initiative de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), de la Banque mondiale et du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF). Un de ses projets phares qui vise à ramener dans les prochaines années le coût du traitement anti-paludéen en Afrique à environ 100 FCFA.
Cheikh Tidiane MBENGUE
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux