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Le soleil | Sénégal | 08/12/2011 | Lire l'article original
La traque à l’échelle régionale du vecteur transmetteur du paludisme se prépare. La troisième réunion extraordinaire de l’Assemblée des ministres de la Santé de la Cedeao ouverte le 5 novembre 2011, par le directeur de Cabinet du président de la République, Habib Sy, entre dans cette perspective. Puisqu’il a été question d’harmonisation et de coordination des interventions en matière de lutte contre le paludisme et le VIH/Sida. Deux fléaux pour lesquels l’Afrique paie un lourd tribut.
Selon Roll Back Malaria, le paludisme représente environ 40% des dépenses totales de santé publique et 25% des dépenses des ménages. Pour réduire les incidences négatives sur les plans économique et social, la commission de la Cedeao a érigé la lutte anti-vectorielle comme une option forte. «L’intervention de la Cedeao visant à compléter les efforts en cours dans les pays est axée sur le renforcement de la lutte anti-vectorielle. Il s’agit, dans le cadre de cette stratégie, de mettre l’accent sur la réduction, voire la suppression de la production des vecteurs avec la lutte contre le vecteur adulte», a expliqué la commissaire chargée du développement et du genre, de la Commission de la Cedeao, Adrienne Diop.
Cette réunion, ajoute le directeur de l’Ooas (Organisation ouest africaine de la santé), offre l’opportunité d’échanger sur les différentes facettes de la lutte anti-vectorielle. «La crise économique et l’insuffisance des ressources est une menace à la lutte contre ces maladies. Il est donc nécessaire d’examiner en commun nos efforts pour une lutte efficace contre ces fléaux», a justifié Placido Cardoso. Par la suite, le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Prévention, Modou Diagne Fada, a tiré la sonnette d’alarme sur les éventualités d’une réduction des fonds destinés à la lutte contre ces maladies.
Tout compte fait, des avancées significatives ont été enregistrées dans plusieurs pays comme le Cap-Vert qui a franchi de grands pas vers l’élimination de cette pathologie. Il était juste pour le représentant du président de la République, Habib Sy, d’encourager l’Ooas et les pays à maintenir le cap. «Les efforts n’ont pas été vains. Ils ont produit des résultats qui nous permettent d’espérer d’en obtenir davantage au cours des prochaines années. Malgré les disparités, nous devons nous féliciter de la tendance observée dans l’évolution du paludisme en Afrique de l’Ouest», a estimé le directeur de Cabinet du président de la République, Habib Sy. Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Prévention, Modou Diagne Fada, a pour sa part, proposé une capitalisation des expériences pour consolider ces acquis. «Nous avons obtenu, avec le concours de nos partenaires techniques et financiers et l’engagement des populations, un recul significatif du paludisme et une baisse du VIH/Sida», indique-t-il.
Idrissa SANE et Eugène KALY
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