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Sud Quotidien | Sénégal | 31/12/2011 | Lire l'article original
Le secteur de la santé risque à nouveau d’être durement perturbé durant tout le mois de janvier de la nouvelle année 2012. En effet le secteur a été secoué durant tout le mois de décembre par des actions de grèves des médecins qui exigent de l’Etat la satisfaction de leurs revendications qui avaient déjà fait l’objet d’un protocole d’accord au mois d’août 201O. Le dit protocole portait, selon eux, sur l’effectivité de l’indemnité de spécialisation médicale ainsi que l’extension de l’indemnité de responsabilité médicale particulièrement pour les contractuels et les agents du parapublic avec l’extension de l’arrêté portant sur la question.
Face au dilatoire du gouvernement à satisfaire leurs points de revendications, les médecins ont décidé d’appuyer sur l’accélérateur avant que les autorités n’entament la campagne électorale pour la présidentielle de février 2012. Ils ont concocté un nouveau plan d’action en réaction au silence des autorités. Ils entament leurs actions par une série de grèves générales de 72 prévues sur toute l’étendue territoire du mercredi 4 au vendredi 6 janvier 2012. La seconde série démarre dans la semaine du mercredi 11 au vendredi 13 janvier 2012. D’autres journées de grèves sont également prévues dans le reste du mois de janvier.
Sur la question du bilan de leurs précédentes grèves, le Secrétaire général du Sames soutient qu’elles ont été massivement bien suivies à un pourcentage de plus 90 % sur l’ensemble du territoire national. Tous les médecins de la Fonction publique et des autres corps ont suivi et respecté le mot d’ordre en gelant toutes leurs activités professionnelles dans les différents hôpitaux du Sénégal a encore ajouté le patron du Sames qui a cité l’exemple du Centre universitaire de l’hôpital de Fann et d’autres structures sanitaires dans lesquels quand ils sont en mouvement sauf les cas urgents sont consultés tandis que toutes les interventions chirurgicales programmées sont reportées. Une situation pénible dont les médecins contestataires imputent la responsabilité de toutes les conséquences à l’Etat.
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