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Le soleil | Sénégal | 04/01/2012 | Lire l'article original
Le chef de l’Etat a inauguré, le 2 janvier 2012, le Centre de diagnostic et de recherche en médecine moléculaire (Cdrmm). A l’occasion, il a convié les médecins à examiner les possibilités de prise en charge des maladies qui exigent des évacuations sanitaires vers l’étranger.
Le traitement de ces malades, au Sénégal, permettra d’économiser plusieurs centaines de millions de F Cfa. «Je voudrais m’adresser à tous les chercheurs du domaine de la médecine pour leur dire, qu’il faut analyser les affections pour lesquelles, nous envoyons les malades à l’étranger et de voir quelles sont ces maladies que nous pouvons traiter ici, si nous avons des équipements. C’est clair que nous ferons des économies, en aidant à l’analyse et au traitement des maladies ici au Sénégal», a suggéré le chef de l’Etat. Et d’ajouter : «Je n’ai jamais refusé à un malade la subvention qu’il faut pour aller se faire soigner à l’étranger, si cela est prescrit par un docteur, parce que si le médecin traitant considère que la maladie ne peut pas se guérir ici, ce n’est pas la peine de perdre du temps». Au Sénégal, les maladies cardiovasculaires font partie des premières causes d’évacuations sanitaires à l’étranger. Les frais de séjour et d’hospitalisation dans les pays d’Europe et du Maghreb sont onéreux et hors de portée pour l’écrasante majorité. Le Cdrmm qui travaille déjà en étroite collaboration avec le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Prévention et le ministère de l’Intérieur a épargné notre pays de recourir à l’expertise étrangère pour des analyses biologiques requérant une technologie de pointe. Surtout que certaines disciplines médicales nouvelles en Afrique souffrent de spécialistes.
Au juste, la nouvelle structure entend prendre dans son champ de recherche les besoins du Sénégal. «Pour qu’un centre puisse pleinement jouer son rôle, il est impératif que l’Etat lui apporte son appui. Nous avons, en effet, besoin de collaborer avec les autorités pour permettre à la majorité des populations de pouvoir bénéficier de nos projets de recherche et qu’ils soient en adéquation avec les défis à relever par rapport à la politique de santé publique», a formulé le directeur général, le Pr. Cheikh Tidiane Sy. L’établissement qui joue un rôle déterminant dans l’identification humaine qui est, en criminologie, la méthode de recherche la plus efficace, parce que fiable et précise a été construit et équipé par les partenaires financiers, le Fonds de promotion économique et des banques. Le montant global de l’investissement s’élève à plus 6 milliards de francs Cfa. La cérémonie d’inauguration a enregistré la présence du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Ousmane Ngom et du ministre de la Santé, Modou Diagne Fada et d’un parterre de professeurs de la Faculté de médecine, de Pharmacie et d’Odontologie.
Idrissa SANE
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