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Le soleil | Sénégal | 05/01/2012 | Lire l'article original
Le chef de service de Cardiologie de l’Hôpital général de Grand-Yoff, le Pr. Abdoul Kane, a présenté une communication sur une maladie peu connue en Afrique mais qui a des incidences dramatiques sur la santé des africains. Il s’agit de l’embolie pulmonaire. «C’est une maladie veineuse due à la formation d’un caillot dans une veine. Ce caillot peut migrer vers le cœur ou le poumon», rapporte le cardiologue qui a animé, à Dakar, une conférence lors du 27ème congrès de la Société d’anesthésie-réanimation d’Afrique noire (Saranf), couplé au 5ème congrès de la Société sénégalaise d’anesthésie-réanimation et de médecine d’urgence. Selon un site visité, cette migration d’un thrombus dans la circulation pulmonaire est à l’origine d’une diminution, voire de l’arrêt du flux sanguin en aval du caillot. De plus, lorsque l’occlusion atteint 50%, elle favorise une hypertension artérielle pulmonaire et éventuellement une défaillance cardiaque droite. Le caillot se forme souvent à l’endroit où la paroi d’une veine est lésée. Elle peut être accidentelle (fracture d’une jambe ou du col du fémur). Elle peut être, aussi, causée par une agglomération microbienne ou parasitaire liée à des fragments de tissus nécrosés, alors que si l’on se réfère au site «www. Doctissimo.fr », l’embolie pulmonaire graisseuse est accidentelle. Elle survient lorsqu’un liquide graisseux est introduit dans le sang par manipulation. La méconnaissance de cette maladie explique, en partie, le peu d’intérêt et d’investissements que les autorités accordent à la prise en charge des malades. Les plateaux techniques de plusieurs structures hospitalières sont sous-équipés. «Nous avons rappelé les principes de diagnostic de cette maladie qui n’est pas toujours facile.
Plusieurs études nous confortent que c’est une maladie aussi fréquente en Afrique qu’en Europe», note le cardiologue. Les grossesses, les cancers, les hospitalisations prolongées sont des facteurs qui favorisent la maladie. Sa part, dans les hospitalisations, est, de plus en plus, prépondérante. En France, l’embolie pulmonaire est responsable de 10% des décès dans le milieu hospitalier. Une étude rendue publique vient de montrer un déficit de la politique de prévention. «Le plus souvent, on oublie la prévention ou elle est souvent mal faite. C’est un gros défi pour tous les professionnels de la santé», indique le Pr. Kane.
Idrissa SANE et Eugène KALY
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