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Walfadjri | Sénégal | 26/06/2012 | Lire l'article original
Parrain de la 16e édition des journées scientifiques et culturelles de l’Ecole nationale de développement sanitaire et social (Endess) qui s’est déroulée du 22 au 23 juin dernier, le cardiologue a, lors de sa communication sur le thème : «Mode de vie et maladies cardiovasculaires», soutenu que «les maladies cardiovasculaires, dont les origines sont diverses et particulièrement liées à la qualité de la vie, ainsi que les maladies infectieuses, sont en recrudescence chez les adultes comme chez les jeunes».Il a révélé que, «en terme de prévalence, il y a 25 ou 30 ans, lorsqu’on parlait d’hypertension, certaines personnes affirmaient que cela n’existait pas au Sénégal. Or aujourd’hui, en milieu scolaire, un enfant sur deux est hypertendu, sans le savoir». Un nombre croissant de Sénégalais souffrent de ces maladies autrefois considérées comme étant des «pathologies affectant uniquement les Occidentaux», a affirmé le spécialiste.
Il est connu et prouvé que les Sénégalais dont l’alimentation est davantage riche en graisses n’échappent plus à ces maladies pour lesquelles le pays ne dispose pas cependant des statistiques fiables, a ajouté le cardiologue. Selon ses explications, les maladies cardiovasculaires affectent souvent le cœur et les vaisseaux sanguins. Elles provoquent un problème d’approvisionnement du cœur ou du réseau de vaisseaux sanguins (artères et veines) dans tout le corps et à l’intérieur du cerveau. Parmi les risques associés aux maladies cardiovasculaires, le professeur Kane cite l’hypertension artérielle (50 %), le tabagisme (45 %), l’obésité (23 %) l’hypercholestérolémie (12,5 %) et le diabète (11, 6 %). Il soutient également que l’âge, le sexe, les antécédents familiaux, la ménopause, le manque de pratique sportive, la sédentarité font partie des facteurs qui provoquent les maladies cardio-vasculaires.
Face à l’augmentation de ces maladies, le ministère de la Santé préconise la prévention par les dernières innovations thérapeutiques, en passant par une meilleure connaissance des gestes d’urgence. Seulement, se désole-t-il, « comme dans d’autres pays, le suivi thérapeutique des patients présentant des troubles cardiovasculaires se heurte à un problème de prise en charge financière en ce qui concerne les actions de prévention et de suivi».D’autre part, le directeur des études académiques de l’Endss, Souleymane Baal, signale que c’est pour participer à la dynamique de la réflexion devant les nombreux défis des maladies cardiovasculaires que l’Endess a axé le thème de ses 16e journées scientifiques et culturels sur le thème des maladies cardiovasculaires.Cet événement a été marqué par des séries de communications orales et de panels sur les défis de prise en charge des maladies cardiovasculaires, les sketchs et récitals de poèmes portant sur lesdites maladies.
Paule Kadja TRAORE
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