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Lutte contre le paludisme : encore des efforts

Cameroon tribune | Cameroun | 17/07/2012 | Lire l'article original

Yaoundé, la capitale camerounaise, a abrité le 10 juillet dernier les travaux des experts œuvrant dans la lutte contre le paludisme, dans la sous-région Afrique centrale. Il était question pour les différentes institutions représentées à ces assises de passer en revue leurs activités, d’évaluer le chemin parcouru et de définir les actions concrètes à mener dans les prochaines années.

C’est que chaque année, le paludisme tue de milliers de personnes. Des enfants pour l’essentiel. Pourtant l’année 2011 écoulée, les pouvoirs publics mettaient encore « le paquet » pour faire disparaître cette maladie infectieuse propagée par un moustique. Moustiquaires imprégnées longue durée d’action, distribution d’une combinaison de médicaments pour prévenir la maladie notamment chez les femmes enceintes, gratuité du traitement relatif à l’aspect simple pour les enfants de 0 à 5 ans : les décideurs ne lésinent pas sur les moyens pour bouter définitivement le « palu » hors de nos frontières.

Mais, avec ses 20 millions d'habitants, tous exposés aux dangers du paludisme, le Cameroun continue de payer un lourd tribut à cette maladie parasitaire. Selon les estimations officielles, l’endémie est responsable de 23% des hospitalisations, 26% des arrêts maladie, 40% des décès chez les enfants de moins de 5 ans, 30 à 35% de décès chez les adultes, 35% de la mortalité dans les formations hospitalières. Elle engloutie également 40% du budget annuel de santé des ménages. C’est dire si l’affection est un problème de santé publique majeur dans le pays. Pourtant, les actions et autres stratégies en faveur de l’éradication de cette maladie ne manquent pas. Raison, pour des observateurs avertis, de se poser des questions sur leur efficacité. Et ce d’autant plus que l’objectif du Programme mondial de lutte antipaludique de l’Oms (Organisation mondiale de la santé), sur lequel le Cameroun comme tous les autres pays est aligné, n’est pas seulement de réduire la charge du paludisme dans les pays où la maladie est présente. Mais également, de réduire sa propagation géographique dans le monde et donc de l’éliminer entièrement au niveau local.

L’Oms a identifié quatre phases pour parvenir à l’élimination du paludisme : lutte, pré-élimination, élimination et prévention de la réintroduction. 92 pays ou territoires sont actuellement classés comme exempts de la maladie. Et si le Cameroun n’en est qu’au stade de la lutte, c’est à cause de nombreuses barrières empêchant les populations d’adhérer aux messages y relatifs. Celles-ci ne cessent d’ailleurs de prospérer. « Lors d’une enquête sur la non adhésion des populations à l’usage de la Milda, nous avons par exemple recueilli des réactions faisant été de ce qu’elle est étouffante, fait penser à un cercueil, tient chaud, rend stérile par son imprégnation, et constitue un refuge pour les sorciers », explique un responsable d’Iresco (Institut pour la recherche, le développement socio-économique et la communication).

Avec de tels préjugés, les campagnes de pulvérisation des insecticides à l’intérieur des habitations (comme récemment dans la commune de Yaoundé 7), de distribution de moustiquaires ou l’usage de tests de dépistage rapide peuvent certes porter des fruits. Mais pour combien de temps ?

Yvette MBASSI-BIKELE

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