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Républicoftogo | Togo | 21/11/2006 | Lire l'article original
Avec près de 25 millions de personnes contaminées, l'Afrique subsaharienne réunit 63% des adultes et enfants vivant avec le VIH (virus du sida), parmi lesquels 59% sont des femmes.
En 2006, 2,8 millions d'Africains ont contracté l'infection et 2,1 millions sont morts du sida, soit 72% de l'ensemble des décès dus au sida dans le monde, en dépit de progrès dans l'accès aux traitements antirétroviraux.
Environ un million (de 930.000 à 1,15 million) de personnes recevaient des antirétroviraux en Afrique subsaharienne en juin 2006, "soit dix fois plus qu'en décembre 2003". Mais les patients bénéficiant d'une trithérapie représentaient cependant moins du quart des 4,6 millions qui en auraient eu besoin, souligne l'Onusida.
L'Afrique australe reste l'épicentre de l'épidémie mondiale : 32% des personnes infectées vivent dans cette région où ont été enregistrés 34% des décès du sida en 2006.
En Afrique du Sud, comme dans le reste de l'Afrique noire, les femmes "paient un tribu disproportionné au sida". Les jeunes Sud-Africaines (15 à 24 ans) "courent un risque quatre fois supérieur d'être infectées par le VIH que les jeunes hommes", souligne l'Onusida. En 2005, 17% des jeunes femmes de cet âge étaient infectées, contre 4,4% des hommes.
L'infection est encore plus fréquente parmi les 30 ans et plus : une
femme (de 30 à 34 ans) sur quatre et un homme (de 30 à 39 ans)
sur cinq.
Quelque 5,5 millions de personnes au total, dont 240.000 moins de 15 ans, sont
séropositives ou malades du sida en Afrique du Sud (sur plus de 47 millions
d'habitants), mais beaucoup ignorent être infectées et risquent
ainsi de contaminer autrui.
Lors d'une enquête nationale lancée en 2005, plus de la moitié des participants ayant eu des tests positifs au VIH ne se croyaient pas à risque. "Ceci signifie que plus de deux millions d'habitants de l'Afrique du Sud vivant avec le VIH ignorent leur statut", souligne l'Onusida.
L'épidémie a un impact important sur la mortalité en Afrique du Sud : hors accidents et autres morts violentes, les taux de décès chez les femmes de 25 à 34 ans ont été multipliés par cinq entre 1997 et 2004, et ils ont plus que doublé pour les hommes de 30 à 44 ans.
Le seul signe du déclin de la prévalence du VIH chez les adultes en Afrique australe vient du Zimbabwe, où le taux de femmes enceintes contaminées serait passé de 30-32% au début des années 2000 à 24% en 2004. Mais près d'un adulte sur cinq vit avec le virus du sida au Zimbabwe, "ce qui représente une des pires épidémies de VIH au monde", selon l'Onusida.
C'est au Swaziland que le taux de prévalence est le plus élevé : un tiers des adultes sont contaminés.
En Afrique de l'Est, où les niveaux d'infection sont plus faibles qu'au sud du continent, la tendance à la stabilisation (Ouganda) ou à la baisse (Kenya, Tanzanie, et dans une moindre mesure Rwanda) de la prévalence "semble se poursuivre", selon l'Onusida. Mais une "augmentation soudaine des niveaux d'infection parmi les femmes enceintes dans la capitale du Burundi" est signalée.
En Afrique occidentale et centrale, y compris au Nigeria (environ 2,9 millions de porteurs du VIH sur plus de 130 millions d'habitants), la prévalence est "bien moindre" que dans les autres régions d'Afrique noire. Elle ne dépasse 4% qu'en Côte d'Ivoire et reste inférieure à 1% au Sénégal. L'épidémie semble s'accroître au Mali où environ 4% des femmes enceintes seraient contaminées.
Les premiers cas de sida ont été détectés au Togo en 1987. Depuis cette date, le taux de prévalence a atteint 4,1% avec plus de 170.000 séropositifs dans le pays.
"La prévention doit continuer à être notre leitmotiv", a indiqué Faure Gnassingbé, soulignant que tout devrait être mis en oeuvre pour réduire le taux d’infection dans la population et en particulier auprès des jeunes et des femmes.
Pour le président du Togo, tous les secteurs socio- interprofessionnels sont interpellés notamment les secteurs public, privé et la société civile.
M. Gnassingbé a salué l’action des organisations spécialisées dans la lutte contre le sida, les différents projets, le marketing social des préservatifs, l’opération de haute protection incluant les forces armées togolaises entre autres.
"Beaucoup reste à faire", a-t-il regretté, annonçant cependant que le cadre de stratégie nationale de lutte contre le sida doit être réactivé et amélioré pour le rendre plus performant.
Aujourd’hui, l’Etat togolais prend en charge sur fonds propres 500 personnes vivant avec le VIH, a révélé le président togolais.
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