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Walfadjri | Sénégal | 13/11/2012 | Lire l'article original
Pour éradiquer la vente des médicaments de la «rue», les pharmaciens privés du Sénégal proposent la mise en place de dispositions «législatives et réglementaires». Le président du syndicat des pharmaciens privés du Sénégal, Aboubacry Sarr, l’a fait savoir, hier, lors du lancement de la semaine de sensibilisation sur les médicaments de la «rue», tenu à la Maison de la culture Douta Seck. D’après le syndicaliste, la mise en place de ces dispositions est la meilleure manière de dissuader les fraudeurs en les «sanctionnant lourdement». Les pharmaciens invitent également l’Etat à renforcer la sécurisation du circuit d’importation des médicaments de la «rue». Et d’instaurer le monopole pharmaceutique à travers la suppression de toutes les structures et le démantèlement de tous les points de vente illégaux qui occupent l’espace public. Il s’agit notamment de Keur Sérigne bi en centre -à Dakar, au niveau de la banlieue, des marchés hebdomadaires, à Touba, etc. Il s’y ajoute la promotion d’une collaboration interprofessionnelle de tous les départements ministériels intervenant dans cette gestion transversale des médicaments (douane, police, justice, commerce intérieur, santé et presse). Les syndicalistes prônent aussi l’institutionnalisation d’un comité national de lutte contre les faux médicaments. Ce, conformément à la dernière recommandation du Forun pharmaceutique, tenu au mois de juin à N’Djamena au Tchad.
Toujours dans le cadre de la lutte contre la vente des médicaments de la «rue» M. Sarr propose la mise en place d’un programme annuel de sensibilisation et d’information des populations en collaboration avec le syndicat et les différents travailleurs des stations de radio et de télévision de la place. Par ailleurs, le syndicat des pharmaciens privés du Sénégal compte mettre en place des structures proches de la population pour mieux les assister. Cela se fera à travers des comités de vigilance de proximité. Le souci est de barrer la route à ces «vendeurs de la mort» qui investissent les maisons et profitent du faible niveau d’instruction en matière de santé et du pouvoir d’achat limité de nos populations pour écouler leurs marchandises. Un autre point consiste à organiser des séances de sensibilisation, de communication pour un changement de comportement en relation avec les organisations locales de professionnels du médicament.
Gnoula DIALLO
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