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Sud Quotidien | Sénégal | 14/03/2013 | Lire l'article original
Le gouvernement du Sénégal à travers son ministère de la Santé a élaboré un plan d’action de planification familiale dans le but de réduire la mortalité maternelle, la mortalité infanto juvénile et la mortalité néonatale. A travers toutes les stratégies utilisées, la planification familiale à travers l’espacement des naissances s’avère être une stratégie efficace et efficiente par rapport à la lutte contre la mortalité maternelle. Une rencontre de partage a réuni à la région médicale les techniciens de santé et les journalistes. Le but est d’arriver à booster le taux de prévalence de la planification contraceptive de 5% en 2010 et à 20 % en 2015 au niveau régional pour permettre ainsi à notre pays d’atteindre un taux de prévalence de 27 %.
La coordonnatrice de la santé de la reproduction à la région médicale de Diourbel a d’une part déclaré que « La région de Diourbel avait en 2010 un taux de prévalence de 5%. Pour atteindre un taux de 20% à l’horizon de 2015, il nous faut recruter 37000 femmes. Mme Coumba Dièye d’ajouter que « le Sénégal doit atteindre un taux de prévalence contraceptive de 27 %. Par rapport à cela, il a été assigné à chaque région, un taux de prévalence contraceptive.
En ce qui concerne Diourbel, on nous a assigné un taux de prévalence de 20% pour permettre au Sénégal d’atteindre ce taux de 27 % pour réduire la mortalité infantile en 2015. » Le taux de mortalité maternelle en 2005 au Sénégal indique-t-elle, était de 401 décès pour 100 000 naissances vivantes. Pour l’EDS (enquête démographique de santé 2010-2011), on a réalisé un taux de 392 décès pour 100 000 naissances vivantes. Donc, il y a une baisse mais on veut atteindre un taux de décès de 200 pour 100 000 naissances vivantes d’ici 2015.
La planification familiale qui est une des stratégies qui nous permet d’y arriver a-t-il martelé. C’est pourquoi, nous voulons une relance et ce repositionnement de cette planification familiale. La coordonnatrice de la santé pour la reproduction a d’autre part souligné que « la planification familiale a beaucoup d’avantages au plan sanitaire. Elle permet de réduire certains problèmes posés à la femme. Il y a ce qu’on appelle les 4 pros.
Ce sont les grossesses trop précoces qui font que la femme peut être confrontée à des pathologies qui entrainent des complications au moment de l’accouchement et ces complications peuvent se terminer par un décès maternel. Il y a des grossesses trop rapprochées, les grossesses trop nombreuses ou les grossesses trop tardives qui font que cette femme qui est fatiguée et qui n’a pas pu récupérer de ces grossesses précédentes peut présenter des complications au niveau de l’accouchement pouvant se solder par des décès.
S’agissant des enfants, «ceux qui naissent avec un intervalle inter génésique réduit c'est-à-dire inférieur à 24 mois courent plus de risque de mourir que ceux qui ont un intervalle inter génésique de plus de 24 mois», a fait remarquer Mme Coumba Dieye avant d’ajouter que « la femme qui accouche doit allaiter exclusivement son enfant au sein pendant 6mois et avec une alimentation complémentaire. Et la maman doit continuer l’allaitement pendant 24 mois si on veut avoir un enfant qui se développe bien.
Donc si cette femme tombe enceinte, elle ne pourra pas le faire correctement. Si elle attend deux ans pour faire une prochaine grossesse, elle aura le temps pour récupérer .On sait que la grossesse a des retentissements sur tous les organes. Après la grossesse, la femme doit récupérer des effets de la grossesse pour avoir une bonne santé» a-t-elle précisé. La région de Diourbel a un besoin non satisfait de planification familiale de 32 000 femmes.
Adama NDIAYE
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