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Walfadjri | Sénégal | 29/05/2013 | Lire l'article original
Objectif : «sensibiliser pour éviter les complications et risques d’accidents vasculaires et réduire les solutions thérapeutiques». Pour la seule journée d’hier, près de 174 personnes ont bénéficié des dépistages gratuits. «Nous espérons atteindre les 200 personnes avant la fin de la consultation», fait savoir Samba Diop, délégué médical, membre de l’équipe de dépistage.
Ces séances de dépistage s’inscrivent dans un élan préventif visant à prendre en charge la santé des agents de l’Etat. Selon Mamadou Sow, représentant du ministre de la Fonction publique, ces initiatives consistent en une «sensibilisation pour diminuer au mieux les arrêts-maladies qui peuvent constituer un frein pour le développement du pays». Le choix porté sur les maladies cardio-vasculaires n’est pas fortuit. Celles-ci seraient en deuxième position sur la liste des maladies causant le plus de décès, après le paludisme. En plus des séances de dépistage gratuit sur l’hypertension artérielle et sur le diabète, les agents de l’Etat et les participants ont eu droit à une «sensibilisation sur les facteurs de risques de ces maladies et sur les mesures à adopter pour éviter au mieux les complications».
En livrant cette communication, le docteur Mounir Dia du centre médico-social du ministère en question a beaucoup insisté sur l’hypertension artérielle. Une maladie qui affecte les vaisseaux sanguins et qui constitue le premier facteur de risque d’accidents vasculaires. «L’hypertension est à la fois une maladie et un facteur de risque pouvant provoquer d’autres maladies vasculaires». Et selon le docteur Dia, les personnes hypertendues seraient de l’ordre de 25 à 30 % de la population. D’où la nécessité, recommande t-il, de vérifier régulièrement sa tension.
Il a été question, à travers cette communication, de montrer la «responsabilité des personnes dans la prise en charge de leur propre état de santé». La remarque faite à ce niveau est la «négligence des certaines personnes qui tardent à réagir suite a l’apparition de symptômes ou d’un malaise». Aussi, les comportements alimentaires ont été décriés. Le secrétaire général du ministère de la Fonction publique, Mamadou Sow, venu présider la rencontre, a signifié que la santé a un coût difficile à supporter. «Pour éviter ce coût, il faut revoir un certain nombre de comportements», souligne t-il. Pour réduire les risques d’accidents vasculaires, le docteur Dia recommande la pratique d’activités sportives : «Il faut, au moins, une demie heure de marche 3 a 4 fois par semaine et de façon régulière.» Ces séances de dépistage et de communication sur les maladies cardio-vasculaires ont permis aux agents de la Fonction publique de mieux s’imprégner de la situation et de pouvoir prendre les mesures pouvant réduire les risques d’accidents vasculaires.
Diomma DRAME & Pierre GOMIS
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