← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Walfadjri | Sénégal | 04/06/2013 | Lire l'article original
Avec une marge d’erreur de 1%, environ 500 mille personnes auraient reçu un faux VIH à la fin de l’année 2012. Aujourd’hui, dans le souci d’éviter ces désagréments, et d’améliorer la qualité du dépistage du VIH, les laboratoires de la sous région vont se doter de nouveaux outils. Des outils simples, pratiques et à faible coût pour les pays à ressources limitées. Il s’agit de l’échantillon en tube sec, qui est une méthode alternative pour l’évaluation externe de la qualité. Cette méthode, selon le professeur Souleymane Mboup, directeur du Laboratoire de bactériologie et de virologie (Lbv) permettra un gain de temps, d’argent, tout en ayant la même qualité. Cette méthode existe depuis 2006 dans 40 pays, et est utilisée dans plus de 10 mille postes de dépistage.
Le deuxième outil est le registre standardisé des postes de dépistage. Ceci permet de recueillir de façon consistante et uniforme les données de dépistage. Mais également d’identifier tout problème avec l’algorithme, les tests utilisés en formation ou de mise à niveau du personnel de dépistage. Pour le Dr Mireille Kalou, représentante des Centres de contrôle des maladies (Cdc), il est primordial de s’assurer de la qualité des prestations dans les laboratoires, ainsi que les postes de dépistage les plus reculés, mais surtout «de s’assurer de la précision des résultats dont le suivi et la prise en charge des clients en dépendent».
Etant une place prépondérante dans le diagnostic, la prise en charge et la surveillance des maladies, les laboratoires de la sous région, estime Dr Kalou, ne reçoivent malheureusement pas l’appui ou les ressources nécessaires dont ils devraient bénéficier. C’est pour pallier à ces manquements que le Laboratoire de bactériologie et de virologie de l’hôpital Aristide Le Dantec organise, depuis hier, un atelier sous régional de formation sur l’utilisation des tubes secs pour l’évaluation externe de la qualité sérologique du VIH. L’atelier se déroule au laboratoire de bactériologie virologie de l’hôpital. Une rencontre inter étatique de trois jours qui rassemble les pays francophones et lusophones de l’Afrique de l’Ouest. L’objectif principal est de promouvoir une meilleure compréhension du système de gestion de la qualité dans le laboratoire, de contrôle de qualité interne et externe et test de compétence.
Diomma DRAME
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux