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Le soleil | Sénégal | 16/07/2013 | Lire l'article original
Le taux de fréquentation des structures sanitaires et des tradipraticiens par des personnes malades ou non varie peu selon le milieu de résidence : 15,2 % en milieu rural, 15 % à Dakar et 14,7 % dans les autres centres urbains. Quel que soit le milieu de résidence, les structures publiques de santé sont les plus consultées par les personnes ayant un problème de santé quelconque, comparativement aux structures privées. En milieu rural, une personne ayant un problème de santé sur dix consultes des structures sanitaires privées contre neuf personnes sur dix qui font recours aux structures publiques, soit 89,4 %.
Dans les centres urbains autres que Dakar, huit malades sur dix font recours à une structure de santé publique (80 %) contre seulement deux individus malades sur dix qui vont dans le privé (18,5 %) pour une consultation médicale. En milieu urbain dakarois, un peu plus du quart des individus malades font recours, dans le cadre de leur consultation, à une structure de santé privée (25,8 %) contre 72,9 % qui utilisent les structures publiques. Pour 9 personnes enquêtées sur 10, la raison de non fréquentation des structures sanitaires se justifie par le fait qu’ils ne le jugent pas nécessaire. La part des citadins malades qui n’utilisent pas les services, car ne les considèrent pas nécessaires, est plus élevée que dans le milieu rural (95,4 % en milieu urbain de Dakar contre 91,6 % dans les autres centres urbains et 89,6 % en milieu rural).
Raisons de non utilisation des services de santé
L’automédication est citée par 9 % des personnes comme cause de la non-utilisation des services de santé, tandis que 7,5 % n’utilisent pas les services de santé à cause de leur coût. En ce qui concerne l’éloignement, il n’est cité que par 1,4 % des personnes.
Les raisons varient selon le milieu de résidence. Les ruraux sont plus fréquents à citer l’automédication (9,5 % contre 9,1 % dans les autres centres urbains et 7,9 % en milieu urbain dakarois). Les ruraux sont encore les plus fréquents à évoquer la cherté des services (9,2 % contre 6,7 % dans les autres centres urbains et 4,1 % en milieu urbain dakarois). De même, ils sont les plus fréquents à mentionner l’éloignement (2,3 % contre 0,3 %, aussi bien dans les autres centres urbains qu’en milieu urbain dakarois) que les citadins.
S’agissant des dépenses de santé, en moyenne, celles annuelles s’élèvent à 2.461 FCfa par personne. La structure des dépenses de santé varie sensiblement selon le milieu de résidence. Les habitudes en matière de prise en charge des questions de santé diffèrent entre les citadins et les ruraux. Ces derniers dépensent moins pour leur santé : 1.764 FCfa par individu contre 2.766 FCfa par citadin des autres villes, et 3.857 FCfa par citadin habitant le milieu urbain dakarois.
Elhadji Ibrahima THIAM
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