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Le soleil | Sénégal | 07/08/1213 | Lire l'article original
Arraché à l’affection de ses parents et de ses collègues, à un moment le plus inattendu, le chirurgien emplit encore la clinique de chirurgie cardio-vasculaire d’émotion, et de compassion. Les témoignages aussi bien de ses confrères que des malades concordent sur l’humanisme et sur la disponibilité de ce militaire né en 1975, à Tambacounda. « Dans le cadre du service hospitalier, de nombreux patients ont témoigné de son humanisme. Il était toujours prêt à venir en aide aux autres », témoigne le Professeur Mouhamadou Ndiaye, chef de la Clinique de Chirurgie Thoracique et Cardio-vasculaire.
Le médecin militaire savait assumer pleinement les tâches qui lui sont confiées. Sa conscience professionnelle reconnue bien avant son rappel à Dieu l’enveloppe à juste raison en ces circonstances de douleur. « Il était un bon adjoint de chef de service. Lorsque je m’absentais, j’étais sûr que le travail se fera correctement », égrène le Professeur Ndiaye.
Le disparu a gravi les échelons en un temps appréciable. Il passe du grade d’assistant en 2001 à celui de Maître de Conférences en 2006 avant de décrocher son agrégation en 2010. L’universitaire qui est actif dans l’encadrement des étudiants aussi bien à la Faculté de médecine qu’à l’Hôpital est l’auteur de plusieurs articles scientifiques parus dans les revues spécialisées de renom. « Devant le destin, nous ne pouvons que nous résigner de la perte d’un jeune médecin au parcours déjà élogieux», note le professeur Ndiaye. Après son baccalauréat série C obtenu en 1984, il intègre l’Ecole de santé militaire. En 1990, il passe, avec brio, le concours des internes des hôpitaux. Un an plus tard, il défend sa thèse. Depuis lors il s’est mis au service de son pays. « Il était sur le théâtre des missions chirurgicales comme médecin militaire d’abord à l’antenne de chirurgie militaire de Ziguinchor puis de Kolda et aussi au Libéria », confesse le chef de Service de la Clinique de chirurgie cardio-vasculaire de l’Hôpital de Fann. Par la suite, il part parfaire sa formation à l’Institut national de cardiologie pédiatrique de Tokyo.
Idrissa SANE
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