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Le soleil | Sénégal | 18/02/2006 | Lire l'article original
« Ce cours nous a permis d’avoir de récentes connaissances
en phase avec l’évolution du monde. Il nous a donné l’espoir
à nous biologistes africains chargés de conseiller nos décideurs
», affirme le représentant des étudiants bénéficiaires
de la formation.
Les étudiants sont encadrés par les professeurs venus de France
et leurs collègues sénégalais.
Cette session de formation est destinée aux biologistes et techniciens
supérieurs de laboratoire du continent africain impliqués dans
les programmes nationaux de prise en charge des Personnes vivant avec le Vih-Sida.
Pour, les organisateurs, le Diplôme universitaire de rétro-virologie
biologique donnera une nouvelle impulsion à la biologie, une branche
de la médecine importante dans la lutte contre les grandes pandémies.
“ Nous avons mis sur pied ce Diplôme universitaire de rétro-virologie
francophone africain pour promouvoir des biologistes africains compétents
dans l’ensemble des domaines de la biologie nécessaire à
la prise en charge thérapeutique correcte des malades », indique
le Professeur Souleymane Mboup.
Prenant la parole, le recteur de l’université Cheikh Anta Diop,
Abdou Salam Sall, a d’abord axé son intervention sur la formation
continue dans ce monde en constante mutation. Il est ensuite revenu sur l’importance
de la valorisation de la biologie dans la lutte contre certaines pathologies.
“ La biologie est un pilier dans la lutte contre les pandémies.
Il est important que les techniciens et les laborantins adaptent leur savoir
en fonction de l’évolution des connaissances ».
La biologie est au centre de la sérologie de dépistage et de la
confirmation de l’infection par le Vih, de la numération des lymphocytes
TCD4 charge virale plasmatique du Vih.
La promotion d’une telle discipline aidera les pays d’Afrique à
lever des obstacles qui freinent l’extension du traitement et de la prévention
du Vih. À travers le cours, les initiateurs cherchent à créer
un échange entre les biologistes et les cliniciens pour prendre une décision
consensuelle dans la prise d’un malade infecté. La création
d’un réseau de biologistes est aussi l’un des objectifs de
ce cours. Durant cette cérémonie de clôture, les organisateurs
ont dégagé les voies de la pérennisation de cette initiative.
Ces stratégies s’articulent autour de l’édition d’un
ouvrage abordant de façon théorique et pratique la biologie de
l’infection à Vih en Afrique, la création d’un site
dédié à la rétro-virologie biologique dans les pays
du Sud.
Idrissa Sané
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