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Sud Quotidien | Sénégal | 30/01/2014 | Lire l'article original
Une pharmacie vide qui croule sous une pénurie quasi quotidienne du plus petit consommable, le non paiement des différents fournisseurs, le non versement des salaires depuis trois mois…etc Toutes choses qui traduisent les difficultés récurrentes qui a poussé les blouses blanches à renouveler leur mot d’ordre de 72 heures de grève déclenché depuis lundi dernier. Les protestataires ne veulent pas donner le moindre répit aux autorités.
Lors de leur face-à-face hier mercredi avec la presse, le syndicat des médecins a réaffirmé sa détermination à paralyser le fonctionnement de l’hôpital tant que leurs revendications ne seront pas satisfaites. Ils ont listé tous les maux dont souffre l’établissement : les ruptures de produits d’urgence, notamment, les seringues, solutés, gants d’examens, compresses, détergents…
Un chapelet de manquements qui plombent le fonctionnement quotidien de la structure. Parmi les causes de cette situation, les protestataires relèvent la non implication de la Commission médicale d’établissement (CME), et l’absence de visibilité de la gestion financière de la structure. Les médecins s’élèvent également contre les affectations fréquentes du personnel, les nominations et relèvement des chefs de services faits souvent à l’insu de la CME et du Conseil d’administration.
Autres griefs également soulevés, la non implication du responsable du CA et des autorités de tutelles personnelles dans les discussions visant à sortir la structure de sa situation catastrophique. De quoi faire dire au Secrétaire général du Sames que leur syndicat a toujours tiré la sonnette d’alarme pour un changement de direction de cet hôpital où les médecins reçoivent les patients dans des conditions extrêmement difficiles.
Les médecins ont proposé des solutions de sortie crise en préconisant une rencontre tripartite entre le Centre hospitalier Abass Ndao, le ministère de la Santé et de l’Action sociale ainsi que la ville de Dakar sous forme d’Etats généraux de cet établissement de santé. Une rencontre qui devrait aboutir à un changement de statut de la structure pour laquelle les médecins suggèrent de confier sa gestion au ministère de la santé et de l’action sociale.
Cheikh Tidiane MBENGUE
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