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Le quotidien | Sénégal | 01/02/2014 | Lire l'article original
De prime abord, cette rencontre a permis aux acteurs du système de santé de partager les résultats du projet Parss (Projet d’appui au renforcement du système de santé). Il a mis en place l’élaboration d’outils «pertinents» en rapport avec la planification, l’information sanitaire, la gestion des ressources humaines et financières, la qualité avec le développement de l’approche des cinq S (séparer, situer, scintiller, standardiser et suivre des règles). C’est une stratégie japonaise d’amélioration de la qualité dans le but de permettre une meilleure efficience du système de santé. Les régions de Kédougou et Tambacounda ont servi de villes tests pour son expérimentation. Jugé pertinent par les acteurs et validé par le ministère de la Santé, il a été décidé de l’élargir à l’échelle nationale.
Seulement, prévient le secrétaire général du ministre de la Santé, Moussa Mbaye, c’est maintenant que commence le plus difficile. Certes, informe-t-il, «nous avons commencé la généralisation dans quelques régions». Mais, note-t-il, pour réussir le pari, l’engagement de tous est plus nécessaire. «Il faudra faire en sorte que l’ensemble du système de santé puisse s’approprier et utiliser l’ensemble des outils proposés et que tout le monde travaille à pérenniser ces démarches», plaide le secrétaire général.
Il informe dans la foulée que la tutelle fera en sorte que sur le terrain, les acteurs opérationnels puissent être formés et que l’ensemble des partenaires techniques et financiers, au moment de l’élaboration de leurs interventions, tiennent compte de la nécessité de vulgariser et d’utiliser ces outils. Un des conseillers du Parss va plus loin. Il propose au ministère de vendre le projet au Fonds mondial, qui selon lui, met en priorité maintenant les besoins des pays. «Pourquoi ne pas lui (Fonds mondial) soumettre le projet pour l’acquisition de financements qui permettra sa généralisation à travers tout le pays. Ce travail est une analyse des besoins de la demande et les outils proposés dans le cadre de cette réflexion apparaissent comme une réponse aux besoins», se félicite le conseiller.
En tout cas, les médecins chef des régions médicales de Kédoudou et Tambacounda qui ont accueilli le Parss confirment tout le bien qu’on dit de ce projet. Pour Dr Habib Ndiaye de la Région médicale de Kédougou, le Parss a permis d’améliorer l’environnement du service de travail au niveau de ses structures notamment dans les postes de santé et les centres de santé. Selon lui, les outils ont également rendu plus fluides le travail et la qualité des soins.
Écrit par Ngoundji DIENG
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