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Walfadjri | Sénégal | 28/02/2014 | Lire l'article original
Au cours d’une conférence de presse, tenue hier, il a contesté l’utilisation des moustiquaires imprégnées comme un moyen de prévention et de lutte contre le paludisme en Afrique. Selon lui, on peut lutter contre cette maladie rien qu’en mangeant naturellement. Mais, indique-t-il, les remèdes contre ce fléau existent aussi dans la médecine traditionnelle africaine. Ainsi, il accuse les élites africaines d’être à l’origine de la situation peu envieuse de la médecine traditionnelle du continent. «Si la médecine africaine n’arrive pas à s’imposer dans le domaine de la santé malgré ses efficacités reconnues par certaines organisations, c’est parce que les chefs d’Etat africains ne se sont pas impliqués dans son épanouissement», accuse-t-il. Dr Fadiga rappelle que tout est dans la nature et qu’il suffit de s’intéresser aux plantes. Parce que les plantes sont belles et rentables. Mais, il estime qu’il faut impérativement l’implication des élites africaines. «Nous pouvons apporter à l’Occident comme il peut aussi autant le faire pour nous autres. De ce fait, nous pourrions échanger surtout dans le cadre de cette médecine», a laissé entendre Dr Fadiga. Pour qui, c’est un erreur de croire que tout ce qui vient de l’Occident est meilleur. Une occasion pour dénoncer le fait que souvent les pratiquants de cette médecine sont formatés et diffamés dans ce qu’ils apportent au développement de la santé en Afrique. Et de soutenir qu’on est contre ceux qui veulent faire le progrès. «Pour comprendre la quintessence du progrès, il suffit de voir le cas de certains grands chercheurs comme Einstein qui n’était pas très compétent à l’école. Mais dans la vie, il a eu une compétence extraordinaire que l’Occident a développée», rappelle-t-il. D’où cet appel à l’élite africaine. «Cette médecine alternative est un pouvoir de donner et de recevoir. On peut le rentabiliser économiquement mais cela dépendra de l’élite», a-t-il insisté. Par ailleurs, il a tenu à préciser qu’il ne cherche qu’à partager. Toutefois, il soutient que l’élite doit comprendre qu’il ne suffit pas d’être intellectuel. Au final, il signale qu’aux Etats-Unis, 80 % des Américains se soignent à partir de la médecine alternative. Chose pour laquelle il est important d’adapter la médecine africaine moderne à nos réalités. Parce que de nombreux problèmes de santé, en Afrique, sont liés à des maladies occidentales.
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