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Le soleil | Sénégal | 01/03/2014 | Lire l'article original
Cette distinction vient ainsi récompenser le travail de ce médecin spécialiste des maladies infectieuses qui a passé plus de 30 années dans la lutte contre le VIH. Dr Ndoye a été honoré pour sa « forte » contribution au maintien du faible taux de prévalence du VIH au Sénégal, à l’impulsion de la mise en place de la multisectorialité dans la lutte contre le VIH, à son travail au sein de l’initiative d’accès aux antiviraux (Arv) des Personnes vivant avec le VIH et à la prévention de la mère à l’enfant.
En outre, le choix porté sur sa personne se justifie par le fait que c’est « un chef de file engagé, capable de coacher, d’inspirer et de motiver les prestataires et les partenaires, pour leur dispenser des soins de qualité supérieure. Il a également fait montrer sa capacité à influencer les décisions prises à l’échelle locale et nationale… ». Le lauréat a commencé à piloter le Programme national de lutte contre le Sida (Pnls) à partir de 1986. A la faveur d’un changement institutionnel, ce programme est devenu, en 2001, le Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls).
Des prestataires suffisants pour réaliser la Cmu
IntraHealth a également décerné à Mme Fatima Diallo Camara, sage-femme au poste de santé Collette Senghor de Ziguinchor, le « Prix aux agents de santé de première ligne ». Celui de « l’innovation en santé » est revenu à l’équipe-cadre du district sanitaire de Bakel. Cela, eu égard à son option de miser sur les potentialités existantes pour l’atteinte des indicateurs. Lesquels sont liés à la survie de l’enfant, la santé de la reproduction, la lutte contre la malnutrition et les maladies prioritaires.
Pour le président directeur général (Pdg) de IntraHealth international, Pape Gaye, le choix de mettre l’accent sur les professionnels de santé relève du fait qu’ils sont essentiels pour améliorer les résultats sanitaires et atteindre les objectifs de développement. « Nous savons que les prestataires de soins jouent un rôle essentiel dans l’amélioration de la santé. De plus, les investissements dans les ressources humaines pour la santé sont d’une importance cruciale pour garantir l’accessibilité accrue aux services de soins de qualité », a-t-il indiqué. M. Gaye a souligné aussi le rôle déterminant de ces prestataires dans la réalisation de la Couverture maladie universelle (Cmu) dont l’objectif ne pourrait être atteint sans un investissement dans le personnel de santé.
Le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Moussa Mbaye, a abondé dans le même sens. Selon lui, le lien entre la Cmu et les ressources humaines est une « évidence absolue ». Ce faisant, il a insisté sur l’impérieuse nécessité d’un engagement fort de tous les acteurs pour la mobilisation des ressources, en vue d’un recrutement d’agents de santé en nombre suffisant et de qualité.
De son côté, la directrice de l’Usaid, Susan Fine, a indiqué qu’en 2013, son organisme a appuyé la formation de presque 30.000 prestataires en santé infantile et en nutrition. « Au total, environ 60 % des prestataires de santé opérant aujourd’hui au Sénégal ont été formés avec l’appui de l’Usaid », a-t-elle révélé.
Ibrahima BA
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