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Sud Quotidien | Sénégal | 15/04/2014 | Lire l'article original
En marge du point de presse organisé le vendredi dernier sur la situation sanitaire, le Secrétaire général adjoint du Sutsas est revenu largement sur cette épidémie qui sévit en Guinée et dans ses pays voisins notamment le Libéria. D’après le syndicaliste, la Guinée a été vivement touchée du fait que ce pays ne dispose pas de laboratoire d’analyses de niveau III pour confirmer les premiers cas suspects. Il a fallu du temps pour que ces premiers cas décelés soient confirmés par des tests envoyés dans des laboratoires établis en France avant qu’une équipe de l’Institut Pasteur de Dakar soit déployée au chevet de ce pays voisin. Ce qui a eu pour effet d’accélérer la tragédie avec une augmentation rapide du nombre de morts dont un médecin et sa famille.
Ndiamé Sow d’ajouter qu’il était difficile de déterminer avant d’éventuels analyses poussées la nature de la fièvre dont souffrent certaines victimes de la maladie. Il a également évoqué le dispositif de sécurité extrême que les pays touchés assurent pour transporter les analyses. Idem pour les victimes mortes qui sont enterrées avec toutes les précautions sanitaires d’usage.
Toutes ces raisons font dire au Secrétaire général adjoint du Sutsas que Ebola est une épidémie qui pose le plus de problème à l’OMS et aux Etats africains dont certains, selon lui, souffrent de l’absence d’équipements sanitaires pour prévenir et faire face à ce virus. Heureusement pour le cas de la Guinée, l’OMS et l’UNICEF sont venues en rescousse en apportant des kits, des masques, des gants, entres autres, équipements au personnel. Ce qui coûterait onéreux aux Etats africains qui n’arrivent pas à allouer les 15 % de leur budget à la Santé.
Le syndicaliste du Sutsas salue par ailleurs la décision du gouvernement de fermer les frontières avec la Guinée. « Un Etat doit être ferme sur certains principes », a-t-il encore plaidé. Et d’approuver aussi la fermeture des marchés de Diaobé. En ce qui concerne le vaccin qui n’est pas encore disponible, le syndicaliste soutient qu’il n’y a pas d’urgence, car, selon lui, faire un vaccin qui ne guérit pas à 100 %, ne vaut pas le coût. Toutefois il signale que les chercheurs sont à pied d’œuvre pour rendre disponible un vaccin d’ici quatre ans.
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