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Walfadjri | Sénégal | 22/04/2014 | Lire l'article original
Cette rencontre de cinq jours sera sanctionnée par l’élaboration d’un Guide de facilitation au profit des pays pour capter les fonds alloués pour lutter contre ces trois pathologies. «Inclusif» ; «impact sur les populations» ; «concertation pour un large consensus, responsabilité de tout le monde», «dialoguer autrement»...
Les définitions, toutes plus pertinentes les unes que les autres, ont jailli de la bouche des participants pour désigner ce que pouvait renfermer le concept «Dialogue pays». C’était à l’ouverture, hier à Dakar, du séminaire régional sur le «Dialogue Pays» dans le cadre du nouveau modèle de financement du Fonds mondial. A l’initiative du cabinet Oasys financial & Management Services, cette rencontre réunit, jusqu’au vendredi prochain, les instances nationales de coordination (Ccm, en anglais) dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme de cinq pays que sont le Burundi, Madagascar, la Mauritanie, le Niger et le Sénégal. La finalité de ce conclave étant, selon le Directeur exécutif du Cabinet Oasys, Ousmane Amadou Sy, de recueillir les perspectives et contributions des différents Ccm sur un Guide standard de facilitation du processus «Dialogue Pays» que les pays pourront adapter à leur contexte et utiliser pour leurs demandes de financement dans le cadre du nouveau modèle du Fonds mondial.
«Dans le cadre des missions de consultance du Cabinet Oasys en Afrique, nous avons été interpellés à plusieurs reprises par les décideurs et les responsables au sein des Ccm sur le comment de ce +Dialogue pays+ qui est présenté comme une étape fondamentale et critique dans le nouveau dispositif de financement du Fonds mondial», indique M. Sy. C’est ainsi qu’il explique que ce débat national participatif, inclusif, et consensuel doit précéder à la définition et à l’arbitrage sur les priorités de la note conceptuelle qui est une exigence du Fonds mondial. Et c’est tout le sens, selon M. Sy, de la mise sur pied d’une task-force autour de ce concept pour mettre à profit ce réservoir d’expertise locale qui s’est constitué au fil des décennies de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.
A son avis, à côté des Ccm et des entités de mise en œuvre que sont les principaux récipiendaires (Pr) et sous-récipiendaires (Sr) etc., d’autres personnes ressources sont à valoriser. Mesurant toute la portée de l’initiative du cabinet Oasys en ce qu’elle constitue une opportunité pour les pays qui vont soumettre une note conceptuelle au Fonds mondial dans le cadre du nouveau modèle de financement, de continuer à offrir les services aux malades et aux populations les plus vulnérables, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, représenté par le directeur général de la Santé, insiste sur la nécessité, pour les Ccm, de passer par cette étape fondamentale du «Dialogue Pays» avant de soumettre leur demande de financement. Dans son mot d’ouverture lu hier par le directeur général de la Santé, Dr Pape Amadou Diack, le Pr Awa Marie Coll Seck souligne que, compte tenu de la nouveauté de ce concept et de son importance dans le nouveau mécanisme de financement, les Ccm ont besoin de l’appui et de l’accompagnement des partenaires pour répondre aux exigences du Fonds mondial dans ce domaine. Avec le leadership des Ccm, fait-t-elle remarquer, la participation et l’implication des acteurs provenant des différentes secteurs constituent la problématique centrale du processus «Dialogue Pays». «Les Ccm vont devoir, dans ce cadre, stimuler la collaboration inter-secteurs sur le terrain et réussir l’appropriation par les acteurs nationaux du processus de définition des priorités et d’affectation des ressources qui seront demandées au Fonds mondial», indique le ministre de la Santé et de l’Action sociale, devant le représentant du Fonds mondial en charge de l’équipe Ccm, au nombre de 140 dans le monde. Awa Marie Coll Seck de renseigner, à ce sujet, que le Sénégal a débuté son processus «Dialogue Pays» pour mobiliser les financements dans le cadre du nouveau modèle de financement du Fonds mondial. Et d’après elle, c’est une expérience enrichissante de dialogue inclusif avec toutes les parties prenantes notamment les communautés, les personnes vivant avec la maladie, les populations clés, le gouvernement que le Sénégal se fera le plaisir de partager avec les autres pays.
Écrit par aminata
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