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Sud Quotidien | Sénégal | 19/04/2014 | Lire l'article original
Après l’évaluation des résultats enregistrés en 2010 et qui ont révélé une baisse significative des indicateurs de morbidité et de mortalité liées au paludisme, la tendance a poussé le programme à franchir le cap de sa pré élimination en 2015. Les propos tenus, hier, par Mady Ba coordonnateur du PNLP prenant à témoin les principaux partenaires du secteur, ont assuré toute la détermination de vouloir consolider les acquis enregistrés dans la croisade contre cette endémie. En dépit de l’amélioration de la pluviométrie et les conditions environnementales favorables à la propagation du mal, le paludisme a perdu beaucoup de terrain et acculé dans ses derniers retranchements.
Dans les zones fortement touchées notamment la partie sud du pays, la cartographie palustre de 2013 montre une baisse de la prévalence de 23 % en 2008 à 9 % en 2013. Grâce à un recrutement de personnel supplémentaire et l’amélioration des conditions d’accès aux soins, le responsable du PNLP a fait remarquer que des interventions musclées ont été faites pour mieux minimiser davantage la prévalence. Tout en plaidant pour cette stratégie engagée pour faire d’un Sénégal émergent, un pays sans paludisme en 2018.
Le responsable du PNLP est ensuite revenu dans le détail d’un bilan de parcours qui explique toutes les performances enregistrées. Il est ainsi ressorti de sa présentation qu’entre 2010 à 2013, c’est entre les mois d’octobre et novembre que le pic est enregistré entre 80 000 à 100 000 personnes touchées. Alors qu’entre août septembre et décembre, le nombre de cas descend 60 000 à 30 000. Concernant les moustiquaires imprégnées, le programme en a distribué en 2008 quelques 1 million 304 milles et en 2013, 3 millions cinq cent unités. Ce qui a permis, selon toujours le PNLP, de constater une nette évolution du nombre de ménages disposant de moustiquaire passé de 20 % en 2005 à 72,8 % en 2015.
La population ayant dormi sous moustiquaire imprégnée a également augmenté de 6 % à 40, 8 % de 2005 à 2013. Du côté de la prise en charge médicale, le traitement par ACT a décompté quelques 200 000 cas et plus de 300 milles entre 2010 à 2013. Un tableau réconfortant pour les analystes qui y trouvent les indices permettant d’envisager sin éradication dans les années à venir.
Cheikh Tidiane MBENGUE
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