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Sud Quotidien | Sénégal | 26/04/2014 | Lire l'article original
Ainsi contrairement aux années précédentes où 50 % des malades consultés auprès des structures de santé souffraient de paludisme, les risques d’infection au paludisme se font aussi rares. C’est surtout dans le département de Nioro, un lieu notoire de prédilection des moustiques et à Kaolack où de rares cas ont été décelés.
De l’avis du médecin chef de région, ces statistiques visiblement réconfortantes constituent en grande partie le résultat du plan stratégique 2011 /2015 défini et mis en œuvre par le Ministère de Santé et de l’Action sociale sur l’ensemble du territoire national.
Une politique qui consistait à mobiliser l’ensemble des fonds, ressources techniques et humaines pour combattre le paludisme et ses méfaits au sein de la société sénégalaise. Basée sur la gratuité de la prise en charge dans les hôpitaux, mais aussi sur la prévention dont l’essentiel des actions est axé sur la distribution de moustiquaires à longue durée d’action, la sensibilisation pour l’utilisation de ces outils de protection, et le déroulement des opérations de routine d’aspersion intra domiciliaire, cette politique du gouvernement a fortement impacté sur le besoin de réduire la morbidité et la mortalité maternelle surtout dans les points les plus reculés de la région.
Même si à travers sa politique d’intervention, l’Etat s’achemine aujourd'hui vers une stratégie de pré élimination, les autorités médicales de Kaolack n’entendent pas baisser les bras et comptent renforcer l’intervention dans les zones à forte pluviométrie et où l’état d’insalubrité de l’environnement est plus manifeste.
Abdoulaye FALL
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