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Le soleil | Sénégal | 06/05/2014 | Lire l'article original
La frontière terrestre entre le Sénégal et la Guinée sera ouverte à partir de ce mardi à 8 heures en raison de l’évolution positive de l'épidémie de la fièvre Ebola qui sévit en territoire guinéen depuis le 22 mars 2014. Selon un communiqué du ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo, la réouverture de la frontière se justifie par l’évolution positive de cette épidémie. Il a soutenu que « cette réouverture tient compte des impératifs sécuritaires, mais également des relations multiséculaires que les populations sénégalaises et guinéennes entretiennent, notamment sur le plan social et économique ». Il a indiqué que les autorités administratives et les forces de défense et de sécurité du Sénégal veilleront à la mise en œuvre de cette décision.
Cette fermeture de la frontière avait suscitée des incompréhensions, notamment à Conakry. Dakar mettait en avant des mesures de prévention sur l'ensemble du pays pour protéger la population de cette maladie meurtrière. En plus de la fermeture de la frontière terrestre, les autorités sénégalaises avaient renforcé le contrôle sanitaire aux frontières aériennes et maritimes, notamment au port et à l’aéroport de Dakar. A cela s’ajoute l’envoi d’une note ministérielle avec des directives sur le renforcement de la surveillance épidémiologique. Le Sénégal, depuis l’apparition de cette épidémie, suivait l’évolution de l’épidémie en Guinée Conakry.
Selon les données sanitaires disponibles à la date du 24 avril 2014, le cumul des cas suspects en Guinée était de 219 dont 139 décès, soit une létalité de 63%. Dans tous les communiqués du ministère de la Santé parvenus à notre rédaction l’on signale qu’aucun cas suspect n’a été enregistré dans notre pays.
La fièvre hémorragique Ébola se caractérise souvent par une brusque montée de température, avec une faiblesse intense, des myalgies, des céphalées et des maux de gorge. Elle est souvent suivie de vomissements, de diarrhées, d’éruptions cutanées, d’insuffisance rénale, etc. Il n'existe aucun traitement ni vaccin spécifiques pour la fièvre hémorragique Ebola.
Plusieurs vaccins candidats sont en cours d'essai, dont un qui aurait sauvé la vie d'un chercheur accidentellement contaminé, mais qui n'a pas encore été validé. Cependant, une nouvelle thérapie médicamenteuse semble prometteuse au laboratoire. Son évaluation se poursuit, mais prendra sans doute des années.
Eugène KALY
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