L’ONG Connexion sans frontière s’engage à réduire le nombre d’acteurs du secteur informel qui n’ont pas de couverture sociale à l’horizon 2015. L’organisation vient d’initier une nouvelle approche axée sur la protection sociale basée sur un modèle économique bien connu en Afrique occidentale. «C’est une solution d’assurance santé adaptée aux besoins de couverture maladie des populations et à leur pouvoir d’achat. Ainsi, un versement journalier de 50 FCfa est demandé à tous les membres. Cette solution est un système de micro-cotisation attractive qui permet aux populations d’accéder aux soins de santé de qualité », indique le secrétaire exécutif de « Connexion sans frontière », Ahmed Karim Cissé, qui rappelle que cette solution s’intéresse particulièrement aux acteurs du secteur informel. L’ONG propose aux travailleurs du secteur informel l’offre de Pôle micro-assurance de santé (Pmas) qui convient à leur pouvoir d’achat et à leur mode de rémunération instable. Selon M. Cissé, la pertinence de ce système de couverture réside dans son accessibilité et le modèle allégé de cotisation qui s’appuie sur le mode de paiement du « beuthieuk foukke » (50F par jour) qui a déjà fait ses preuves non seulement au Sénégal, mais aussi dans le reste des pays de l’Afrique occidentale.

Le lancement de cette plateforme universelle a été bien accueilli par les populations. Selon la présidente du Programme des femmes en milieu urbain (Profemu), Mme Gaye, ce système de cotisation est le mieux adapté aux réalités socioéconomiques des pays de l’Afrique de l’Ouest.
Quatre partenaires techniques accompagnent Connexion sans frontière dans ce projet. Il s’agit entre autre du Pmas qui est le responsable de l’offre de service pour le compte des compagnies d’assurance, du Centre international de développement et de recherche (Cidr) qui se charge de la promotion et de la gestion des groupes organisées et d’Amarante pour la gestion des Sms surtaxés via les opérateurs téléphoniques.

Tata SANE

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