← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Le soleil | Sénégal | 24/05/2014 | Lire l'article original
« Notre vision commune est de développer notre expertise et de mettre celle-ci au profit de nos populations avec comme mission principale de contribuer à l’amélioration de la santé maternelle et infantile au Sénégal et en Afrique, de participer à la formation continue et d’améliorer les pratiques professionnelles des personnels de santé », a déclaré le Pr. Cissé.
Au programme, 58 communications réparties en 10 sessions et 4 symposiums sont inscrits sur des thèmes variés comme la prévention du cancer du col utérin, le fibrome, les principales causes de la mortalité maternelle et néonatale. « La prévention du cancer du col utérin est un sujet classique que nous abordons régulièrement au cours de nos rencontres. Cela traduit notre volonté d’affiner nos stratégies pour combattre plus efficacement ce fléau des temps modernes. Que dire du fibrome utérin qui est notre pain quotidien ? Cette pathologie très fréquente concerne une femme africaine sur deux. Alors que la mortalité maternelle et néonatale reste le principal défi sanitaire auquel font face nos pays », a expliqué le président de l’ASGO pour justifier le choix des thèmes.
Pour sa part, le président de CNGOF, le Pr. Bernard Hedon s’est félicité de la tenue de cette rencontre scientifique qui, à ses yeux, reflète le partenariat réceptif et efficace et la qualité relationnelle développée au fil des ans entre l’ASGO et le CNGOF. « S’agissant de notre métier, les motifs d’échange n’en sont que plus nombreux. Nos Journées nationales sont fréquentées par un nombre croissant de praticiens sénégalais. Il est juste que les meilleurs des experts français viennent eux aussi à Dakar pour aider à faire de cette rencontre de Dakar un grand succès », a fait observer le Pr. Hedon.
Au cours de cette rencontre, un hommage a été rendu au Pr. Fadel Diadhiou, gynécologue de renom. S’il s’est félicité du choix des thèmes qui sont des « préoccupations quotidiennes et d’une acuité avérée », le Pr Diadhiou n’en est pas moins outré par la fermeture, depuis 2005, de la maternité de l’hôpital Aristide Le Dantec. « Cette maternité-école a été le creuset où s’est façonnée l’âme de la gynécologie-obstétrique sénégalaise et d’une grande partie de l’Afrique francophone au sud du Sahara. Hélas, notre quête d’un mieux vivre est quelque peu bridée par cette fermeture tragique, car préjudiciable à la prise en charge des mères et des nouveau-nés et à la formation du personnel médical », a déploré le gynécologue à la retraite.
Elhadji Ibrahima THIAM
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux