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Sud Quotidien | Sénégal | 03/06/2014 | Lire l'article original
La « fin du Sida » est une vision ambitieuse pour l’avenir dans la riposte mondiale contre cette pandémie pour la période post OMD. Des données ont en effet démontré que cette vision est bien réalisable. Mieux, sa réalisation passera par la transformation du VIH en épidémie de faible niveau. C’est tout le sens de l’atelier régional de partage sur les modalités de mise en œuvre de la stratégie « Tester et Traiter », organisé à l’intention de six pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre qui a démarré hier à Dakar.
La rencontre regroupe des experts africains de lutte contre le Sida, onusiens et autres acteurs de la société civile. Elle a été l’occasion pour le Dr Mamadou Diallo, directeur général de l’ONUSIDA, de s’exprimer en marge de cette rencontre sur la situation du Sénégal, pays dont il a vivement salué le niveau faible prévalence nationale de 0,7 %. Le responsable de l’ONU Sida en Afrique estime qu’il faudrait accélérer la cadence de la lutte chez les groupes à risques avant que les dégâts ne s’aggravent. Sur la question, il a fait état de la situation du Sénégal dont la couverture du traitement des personnes malades est près de 70 %. Autrement dit, près de 7 personnes sur 10 vivant avec le vih ont maintenant accès au traitement.
Face à ces acquis, il soutient qu’il ne faudrait pas faire du sur place et se contenter des chiffres. Au contraire, dit-il, il faudrait réaliser un bond en avant en mettant tous les malades sous traitement. D’où l’importance de la rencontre de Dakar axée sur les modalités de mise en œuvre de la stratégie « Tester et Traiter » dont l’objectif est d’améliorer l’état de santé des personnes ignorant leur statut sérologique. Toujours, selon le spécialiste de l’Onusida, cette stratégie vise, entre autres, à réduire drastiquement la transmission du VIH Sida dans cinq pays de la sous région : Congo, Gabon, Mauritanie, Niger, Sierra Léone et Sénégal.
Le patron de l’ONUSIDA a surtout insisté sur cette nouvelle feuille de route afin de mieux traquer cette pandémie qui a déjà enregistré des efforts considérables. Rien que pour la prise en charge des personnes sous traitement, l’Afrique de l’Ouest et Centrale est passée de 6000 personnes dans les années 2000 à 1, 8 millions aujourd’hui.
Le Dr Safiatou Thiam, Secrétaire exécutive du Comité national de lutte contre le Sida (CNLS) a fait savoir que le Sénégal a inscrit cette approche dans les priorités de son nouveau plan stratégique 2014-2015. Cinq régions sont déjà ciblées : Tambacounda, Kédougou, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor.
Cheikh Tidiane MBENGUE
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