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Le soleil | Sénégal | 03/06/2014 | Lire l'article original
Ces pays ont sollicité l’assistance technique de l’Onusida. Selon une note conceptuelle remise à la presse, l’approche « tester et traiter » s’appuie sur une prémisse essentielle, à savoir que « l’épidémie du Sida peut être mieux contrôlée dans la société si toutes les personnes infectées par le VIH font régulièrement leur test de dépistage et si toutes les personnes dépistées sont mises sous traitement antirétroviral (…) ».
L’approche « tester et traiter » vise d’une part à améliorer l’état de santé des personnes qui jusque-là ne connaissaient pas leur statut sérologique et, d’autre part, à réduire la transmission du Vih. Il s’agira donc, au cours de cet atelier, de déterminer pour chacun des pays les implications politiques, programmatiques, financières, légales de la mise en œuvre de l’approche « tester et traiter ». Il sera également question pendant ces deux jours d’échanges sur les motivations et les attentes des pays en rapport avec la mise en œuvre de cette approche.
Mamadou P. Diallo, directeur régional de l’Onusida pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, estime que pour mesurer les progrès dans la mise en œuvre de l’approche « tester et traiter », il faudra aller au-delà du nombre unique de personnes ayant entamé le traitement ARV. Selon lui, une nouvelle série d’objectifs à long terme réalisables et fondés sur les preuves scientifiques est dorénavant nécessaire. L’Onusida, ajoute-t-il, préconise pour l’horizon 2030 trois objectifs : 90% de toutes les personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique, 90% de toutes les personnes dépistées séropositives commencent volontairement le traitement antirétroviral et 90% de toutes les personnes sous traitement antirétroviral obtiennent une suppression virale durable. «C’est ce que l’Onusida appelle les « objectifs 90-90-90 ». Selon M. Diallo, les réaliser, comme le montrent les études scientifiques, permettrait d’anéantir l’épidémie du Sida, d’accroître les retombées financières et l’amélioration de la santé publique », a ajouté M. Diallo.
Prenant la parole, Alimata Diarra Nama, représentante résidente de l’Oms au Sénégal, a salué l’organisation de cet atelier qui offre une opportunité de réflexion sur l’approche « tester et traiter ». Selon elle, pour une lutte efficace contre le Sida, il faut une identification rapide des personnes infectées. La Secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le sida (CNLS), Safiétou Thiam souligne que cette approche novatrice de « tester et traiter » encore très peu répandue dans nos pays va être un défi supplémentaire dans la riposte contre le Sida. Elle a indiqué que cette approche va se dérouler dans les cinq régions prioritaires du pays : Kolda, Sédhiou, Ziguinchor, Tambacounda et Kédougou.
Aliou KANDE
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