Dans une appréciation quasi collective, ces spécialistes de la maternité estiment que dans la région de Kaolack, le nombre de sages-femmes recrutées dans la fonction publique ne correspond nullement aux normes fixés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Et, parmi tant d’exemples notés ça et là dans les différentes collectivités de la région, ces femmes ont soulevé le cas du District de Kaolack. Cet hôpital qui polarise aujourd’hui une population de plus de 20.000 habitants, avec parmi le personnel, deux (2) sages-femmes seulement. Une situation qui pèse lourdement sur la balance tant dans la prise en charge des patientes que sur la prospérité du programme national de Couverture maladie universelle (Cmu).

Même si au passage une partie de ce personnel médical spécialisé a reçu des promesses de recrutement dans un proche avenir par l’Unicef, l’écrasante majorité des membres l’Association des sages-femmes compte poursuivre le combat pour le compte des femmes des secteurs défavorisés. Des endroits où l’on doit désormais admettre une forte présence de ces genres de techniciennes et des moyens qu’elles doivent utiliser pour une assistance et une surveillance sanitaire directe des femmes et des enfants vivant dans la précarité.

Abdoulaye FALL

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