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Sud Quotidien | Sénégal | 08/07/2014 | Lire l'article original
Les enfants malades ou en consultation à l’hôpital Albert Royer ont eu toutes les difficultés du monde pour se faire admettre hier dans la matinée. Pour cause, médecins, paramédicaux, infirmiers, brancardiers et autres agents de santé … tout le personnel confondu avait observé un sit-in pour dénoncer la mauvaise gestion de cette structure sanitaire. Habillés de leurs blouses blanches, les agents très en colère ont lancé un cri du cœur face aux maux qui plombent son fonctionnement.
Selon le porte-parole du collectif des travailleurs, le Dr Mbaye Camara, cette mauvaise gestion est entièrement imputable à la direction pour n’avoir jamais répondu aux interpellations du personnel. Selon lui, les maux dont souffre l’hôpital sont nombreux : « dépenses à hauteur de 200 millions Cfa dans le service social pour des produits pharmaceutiques, pour la maintenance, la dotation de carburant à des gens ne travaillant pas dans l’hôpital, un recrutement massif de personnel politique. Sans compter la fermeture du pavillon d’hospitalisation avec l’approche de l’hivernage, la chirurgie est restée un an avec des difficultés liées à l’absence de produits consommables, de matériels tels que l’autoclave qui sert à stériliser les appareils de la chirurgie. »
Ceci a conduit, diront les travailleurs, le service de la chirurgie à rester un an sans tourner en plein régime. « La buanderie est en panne ce qui fait que le linge se fait à l’hôpital Fann ou à Hoggy. En somme, autant de récriminations qui expliquent le cri de détresse lancé aux autorités sanitaires.
A l’issue de leur sortie, une rencontre de négociations s’est tenue au Ministère de la Santé et de l’Action sociale regroupant le personnel et les autorités sanitaires. La base sera informée ce mardi de toutes les décisions issues de la rencontre et permettre ainsi aux travailleurs de déterminer la position à prendre pour la suite de la lutte. Quant au directeur général que nous avons joint, il a préféré garder le silence, a t-il confié.
Cheikh Tidiane MBENGUE
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