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Cameroon one | Cameroun | 07/07/2014 | Lire l'article original
Cette enveloppe est divisée en deux parties : 10 milliards de F de don et dix autres sous forme de crédit. « Grâce au recours aux méthodes de financement basé sur les résultats, le projet permettra d'élargir la couverture des principaux services de santé maternelle et juvénile au Cameroun et d'en améliorer la qualité », indique Gregor Binkert, directeur des opérations de la BM au Cameroun.
Grâce à ce financement, le Projet d'investissement à l'appui du secteur de la santé au Cameroun continuera de soutenir les populations démunies, en particulier les mères et les enfants. Notamment en contribuant à motiver les agents de santé communautaire et à mettre directement à leur disposition les ressources dont ils ont besoin pour voler au secours des personnes concernées. 26 districts de santé, bénéficiant de financement basés sur les résultats, sont ainsi concernés. Au-delà de quatre premières régions déjà couvertes, l'initiative actuelle cible en particulier la santé juvénile et maternelle ainsi que les maladies transmissibles telles que la tuberculose. Quelque 5,3 millions de personnes dont des femmes en âge de procréer, des adolescentes et des enfants de moins de cinq ans en bénéficieront.
S'agissant du crédit de 20 millions de dollars de l'Association internationale de développement (IDA), une autre institution de la BM, il permettra de prolonger la période d'exécution du Projet d'investissement à l'appui du secteur de la santé en cours au Cameroun et d'en étendre la couverture aux familles pauvres vivant en milieu rural dans le Nord du pays. Selon la Banque mondiale, ce projet a déjà enregistré des résultats prometteurs : près de 714 024 personnes ont bénéficié de l'amélioration des soins de santé, 2044 cas de tuberculose ont été détectés et traités et 56 895 enfants ont été vaccinés. Selon Gaston Sorgho, chef d'équipe du projet à la BM, un accent est mis sur les populations de la partie septentrionale parce qu’elles reçoivent difficilement des services de santé. A cause des longues distances qui les séparent des structures sanitaires, du mauvais état des routes et du manque de personnels médical.
Jocelyne NDOUYOU-MOULIOM
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