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Walfadjri | Sénégal | 25/07/2014 | Lire l'article original
A l’époque un étudiant faisait sa thèse sur le diabète. Il était à l’hôpital Abass Ndao. Il a été donc décidé que le centre anti-diabète serait construit dans cet hôpital, rappelle Saïd Nourou Diop. On est en 1965. Il n’y a pas encore de bâtiment parce qu’avec l’argent qui a été donné, «on a préféré acheter des médicaments pour les malades plutôt que de construire un bâtiment», explique le diabétologue. Le premier bâtiment sera donc construit en 1971, à la porte de l’hôpital Abass Ndao. Le centre actuel a été inauguré par le Président Abdou Diouf, le 30 décembre 1992. C’est avec l’aide de l’Association sénégalaise de soutien et d’assistance aux diabétiques (Assad) que des fonds ont été trouvés. La recherche de fonds a permis d’obtenir une enveloppe de «170.000 millions Fcfa». C’est la raison pour laquelle le centre anti-diabète Marc Sankalé appartient à l’Assad qui gère la structure sur le plan financier même si le centre a signé une convention avec l’hôpital Abass Ndao en juillet 2011.
…Plus de 150 malades reçus chaque jour Elles sont des dizaines de personnes à prendre, chaque jour, le chemin du centre anti-diabète Marc Sankalé. Au minimum, «50 malades» sont reçus en consultation et «15 à 20 patients» en consultation d’urgence, estime le directeur du centre, le Professeur Saïd Nourou Diop. A l’en croire, il y a «70 malades» qui viennent pour les pansements et «une vingtaine» pour l’éducation sans compter ceux qui passent pour demander des renseignements. Les malades ne sont pas que des Sénégalais. Certains viennent de la Mauritanie, de la République de Guinée, du Mali, de la Gambie et de la Guinée-Bissau. La renommée n’est pas aussi que régionale. Il y a des patients qui viennent «de plus loin même s’ils sont moins nombreux». C’est un flux que le centre «essaie de gérer». Un centre qui est une structure de prise en charge ambulatoire, mais le diabétologue se réjouit du fait qu’il y ait un service de médecine interne à l’hôpital Abass Ndao où sont gardés les cas qui nécessitent une hospitalisation. «60 %» des lits de ce service de médecine interne sont occupés par des diabétiques. CE QUE L’ASSAD VOUDRAIT A MARC SANKALE Recherche, surveillance et prévention Création et fonctionnement d’un centre de diabète. C’était l’un des objectifs de l’Association sénégalaise de soutien et d’assistance aux diabétiques (Assad). Cet objectif a été atteint puisque l’Assad a construit le Centre anti-diabète Marc Sankalé à l’Hôpital Abass Ndao. Un centre qui est aussi le siège de l’association. Mais, selon le secrétaire permanant de l’Assad, Mamadou Lamine Ngom, il faut que ce centre soit «un institut de recherche, de surveillance et de prévention» des maladies de la nutrition parce que les Sénégalais «mangent mal». Et cette mal-bouffe pourrait conduire au diabète. L’Assad, qui a été fondée le 17 décembre 1967 à l’issue d’une assemblée générale et reconnue d’utilité publique le 30 décembre 1982 par décret n°82-1031 du 30 décembre 1982, s’était aussi chargée d’autres missions. L’objectif premier de l’association était d’améliorer le sort des diabétiques sur le plan «médical, familial et social», souligne Mamadou Lamine Ngom. Les deuxième et troisième buts sont respectivement de «faire connaître le diabète et son traitement» et d’obtenir de l’Etat la reconnaissance du diabète comme «maladie sociale parce que la maladie est très coûteuse».
L’Assad a installé des antennes dans les localités à l’intérieur du pays. Ce maillage du pays permet de savoir «les problèmes auxquels sont confrontés les diabétiques» et qui sont relayés à l’antenne mère. Selon le secrétaire permanant, les fonds de l’association proviennent des cotisations de ses membres qui «travaillent». Une solidarité qui permet de gérer, à la limite des moyens de l’association, les urgences comme «l’évacuation des malades qui sont dans le besoin, une partie de leur prise en charge et même de leur hospitalisation parfois».
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