retour Santé tropicale Accès aux sites pays fleche Santé tropicale au Bénin BENINSanté tropicale au Burkina Faso BURKINA FASOSanté tropicale au Cameroun CAMEROUNSanté tropicale en Centrafrique CENTRAFRIQUESanté tropicale au Congo CONGOSanté tropicale en Côte d'Ivoire COTE D'IVOIRESanté tropicale au Gabon GABON
Santé tropicale en Guinée GUINEESanté tropicale à Madagascar MADAGASCARSanté tropicale au Mali MALISanté tropicale en R.D. Congo R.D. CONGOSanté tropicale au Sénégal SENEGALSanté tropicale au Togo TOGO



ban_jmp_malacur - 25 avril 2024 - Journée mondiale de lutte contre le paludisme

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


Revue de presse de santé tropicale

Trier les actualités par :

Ibrahima Bakhoum, sur le traitement de l'information sur Ebola : «toutes les mesures, destinées à limiter les dégâts, doivent être appuyées par la presse

Sud Quotidien | Sénégal | 04/09/2014 | Lire l'article original

La presse sénégalaise doit accompagner les autorités dans toutes les mesures destinées à limiter les dégâts du virus Ebola, tout en prenant en compte les 4 volets que sont, l'aspect «santé publique», la question de la «stabilité nationale» ainsi que la «diplomatie» et «l'économie». C'est la conviction d'Ibrahima Bakhoum, journaliste-formateur à l'Issic, qui en appelle à un traitement professionnel de la question, sans créer un débat politicien.

Lors de sa dernière sortie, le ministre de la Santé et de l’Action sociale avait demandé à la presse de traiter la question du virus Ebola, importé de la Guinée, avec tact afin d’éviter une panique dans le pays. Awa Marie Colle Seck s’était même gardé de divulguer les différents lieux fréquentés par le jeune étudiant guinéen pour faciliter la traçabilité et retrouver ainsi toutes les personnes susceptibles d’avoir eu un contact avec le patient. Hélas, le quartier, la rue, tout comme la maison, fréquentés par le jeune sont tous connus des Sénégalais par la voie de la presse. Dès lors se pose la question de l’attitude professionnelle des journalistes face à une maladie épidémique de cette ampleur.

Selon Ibrahim Bakhoum, journaliste-formateur à l’Institut supérieur des sciences de l’information et de la communication (Issic), la question du virus Ebola est à prendre sous 4 ordres d’implication pour le traitement de l’information. Pour lui, il y a d’abord la question de la santé publique qui est essentielle et interpelle tout un chacun. A l’en croire, «toutes les mesures destinées à limiter les dégâts, doivent être appuyées par la presse, rendues publiques par la presse». Une manière, de participer à la sensibilisation et à la protection des citoyens. Ainsi, a-t-il estimé que «nous devons nous serrer les coudes, et travailler ensemble à stabiliser ça».

En outre, Ibrahima Bakhoum, membre du Tribunal des Pairs du Cored, a indiqué que le 2ème volet est la question de la stabilité nationale. Sur ce point, il a estimé que «la pollution de la question fini par vous faire perdre l‘essentiel. L’essentiel étant que tout le monde se mette autour d’un objectif précis de lutte contre Ebola». Selon lui, il n’est pas question que les politiques se saisissent de cette question, que ce soit dans un sens ou un autre, car «le virus qui est là n’a pas de coloration politique». Mieux, «on ne doit pas utiliser cette opportunité pour liquider l’adversaire ou le discréditer de quelque manière que ce soit», a-t-il expliqué. Dans la même lancée, il a demandé aux journalistes de recouper les informations à relayer et de les valider auprès des gens compétents, pour éviter de tomber dans la manipulation.

Sur le 3ème aspect, qui est purement diplomatique, le formateur en journalisme a informé que le virus Ebola «est entrain de perturber la (libre) circulation des biens et des personnes dans la région». C’est ainsi qu’il a déploré la fermeture des frontières à des Sénégalais vivant en Guinée, qui auraient exprimé le souhait de rentrer au bercail, en vain. A son avis, «les autorités sénégalaises n’ont pas le droit de faire cela». Ces compatriotes sénégalais «ne sont même pas en sécurité dans ce pays». Ainsi a-t-il proposé une ouverture des frontières pour ces derniers, tout en les contrôlant.

Abordant le 4ème et dernier point, il a indiqué que cette fermeture des frontières du Sénégal avec son voisin, la Guinée, a, par ailleurs, des conséquences économiques, lesquels problèmes ne doivent pas être occultés. A titre d’exemple, il a informé qu’il «parait que Diaobé est entrain de mourir de sa propre mort». Ce grand fleuron du commerce de la sous-région vit au ralenti depuis que la circulation des biens et des personnes a été bloqué entre le Sénégal et la Guinée. Une situation qu’a déplorée Ibrahima Bakhoum, relevant «qu’il ne faut pas qu’on ferme le pays».

Jean Michel DIATTA

Lire l'article original

Tous les articles

ban_jmp_malacur - 25 avril 2024 - Journée mondiale de lutte contre le paludisme

NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions

Se protéger de MPOX

img_produit

En septembre 2024 :

img_produit

Vous êtes professionnel(le) de santé ?

Ce contenu gratuit vous est destiné :

img_produit

img_produit
Téléchargez hearWHO - Pour vérifier l'audition !

Vidéo formation

Espace formation Pierre Fabre

vig_webinar15
Prise en charge du paludisme en ASS : Place de la DHA – PQP - Pr Issaka SAGARA et Pr Mahamadou A THERA

encart_diam_cooper
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


CONTACTEZ-NOUS

adresse Adresse

  • APIDPM
    135, chemin de Canto Maï
    83190 Ollioules - France

tel Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

email Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation


Site éditeur :
logo

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !