C’est votre vie, c’est votre avenir, connaître vos options. Tel est le thème de la Journée Mondiale de la Contraception (JMC) qui s’est célébrée vendredi dernier au siège de l’Association Camerounaise pour le Marketing Social (ACMS). Pour cette édition, les responsables de l’ACMS se sont entretenus avec les hommes de médias afin de sensibiliser tout le monde. Hommes comme femmes et jeunes ont été édifiés sur l’importance de la contraception dans le but d’accroître et d’améliorer les connaissances des populations en la matière.

« La commémoration de cette journée a pour but de permettre aux femmes de faire des choix éclairés sur leur santé sexuelle et reproductive et de sensibiliser les hommes sur l’importance de la contraception », a souligné Charla Hough, coordonnatrice du projet UNPF à l’ACMS. Pour le chef de division de la santé familiale au ministère de la Santé publique, Robinson E. Mbu, le Cameroun est en avance en matière de contraception. « Les méthodes de contraception ont bien évolué. Le Cameroun est doté de méthodes contraceptives modernes, malheureusement, les gens n’adhèrent pas. Pourtant c’est très important pour le développement du pays. Car une population en santé est productive. Il est en effet nécessaire que les femmes comprennent l’importance d’espacer les naissances. Il ne s’agit pas de les limiter. Mais de les espacer afin que chaque enfant soit en bonne santé et reçoive une éducation décente », a-t-il précisé. L’ACMS offre à cet effet, des méthodes et contraceptions de courte et de longue durée. Parmi les méthodes de courte durée, il y a les préservatifs masculins et féminins. Les implants et le dispositif intra-utérin sont quant à eux, des méthodes de courte durée.

Une visite guidée de l’usine de conditionnement et du dépôt central des préservatifs s’est effectuée et l’on a pu découvrir une multitude de cartons contenant 23 millions de préservatifs masculins et 423 000 préservatifs féminins. L’on apprendra par ailleurs que près de 2,5 millions de préservatifs masculins sont écoulés chaque et 423 pour les femmes, suivie de la visite du centre de santé Profam de Nkolfoulou où les services de santé de la reproduction sont offerts par l’ACMS.

Assiatou NGAPOUT

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