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Sud Quotidien | Sénégal | 17/10/2014 | Lire l'article original
Le chimiothérapeute à l’institut Curie de l’hôpital Aristide le Dantec de Dakar, Doudou Diouf a déploré le manque de spécialiste des maladies cancérigènes au Sénégal. A l’en croire, « il y a un déficit criard de spécialistes ».
Sur ce, confie-t-il, «à l’hôpital Aristide le Dantec, nous ne sommes que deux chimiothérapeutes, et nous recevons 40 malades par jour en consultation. Ce qui est peu par rapport à deux spécialistes. Et cela est difficile surtout que la consultation est relativement longue».
Poursuivant dans la même mouvance renchérit-il, « il n’y a que 4 chirurgiens et seulement deux radiothérapeutes pour tous les malades sénégalais et ceux de la sous-région ». Touts ces médecins cités sont nécessaires dans le traitement de la maladie car fait-il remarquer, la prise en charge du cancer relève de plusieurs spécialistes. Ce dont le docteur Doudou Diouf s’insurge également, est le coût des médicaments.
A son avis, les médicaments coûtent chers par rapport au niveau de vie de la population. Alors que dans les pays développés du fait de l’assurance et de la sécurité sociale, les médicaments sont gratuits.
Fatou NDIAYE
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