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Le quotidien | Sénégal | 17/10/2014 | Lire l'article original
Le Professeur Souleymane Mboup, virologue sénégalais, est optimiste relativement à la possibilité d’éradiquer le VIH / Sida en 2030. C’est qu’en fait, le Pr Mboup, chef du service Bactériologie-Virologie de l’hôpital Aristide Le Dantec, a foi à la nouvelle initiative dénommée : 90 / 90 / 90, qui consiste à avoir au moins 90% des personnes, qui ont le virus du Sida, dépistés, 90% de ceux qui sont positifs, traités et que 90% de ceux qui sont sous traitement, arrivent à avoir une charge virale indétectable.
Pour Pr Mboup, c’est la seule condition pour arriver à éradiquer le virus dans les années à venir. Et il ne fait pas de doute, selon lui, que les chercheurs y jouent un rôle incontournable, pour ne pas dire capital. Il se dit en tout cas convaincu que pour chacune de ces conditions, le laboratoire est au début et à la fin du processus.
Aussi, a-t-il fait état de l’idée née en juillet, d’avoir une initiative sur l’accès au diagnostic, parce que dans les pays développés, fait-il remarquer, si la médecine est aussi performante, c’est que les gens ont accès au diagnostic. «Cet accès au diagnostic a pris comme exemple le Vih / Sida. Il faut arriver à faire en sorte que les technologies soient disponibles et qu’on arrive à diminuer le coût des réactifs au niveau des laboratoires. Les antirétroviraux coutaient très cher, mais maintenant, ils sont à des prix abordables», s’est-il réjoui hier, en marge de l’ouverture de la 9ème session du Diplôme universitaire (Du) de Dakar, présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche à la salle de formation du laboratoire de Bactériologie Virologie du Centre hospitalier Aristide Le Dantec.
Toujours à propos de cette initiative, lancée lors de la Conférence de Melbourne (Australie), il y a deux mois, Pr Mboup révèle que la société Roche a prôné la réduction de 40% des tests de charge virale, parce qu’on a vu que la référence pour le suivi des patients traités, c’est l’accès à la charge virale. «Depuis juillet, se félicite Mboup, il y a eu des effets extrêmement importants.»
Le Diplôme universitaire (Du) du Laboratoire de bactériologie-virologie du Centre hospitalier Aristide Le Dantec vieux de 10 ans, a été décerné à plus de 300 biologistes africains, qui ont été formés à Dakar. Selon Pr Mboup, ces biologistes se «sont totalement métamorphosés aujourd’hui et parlent le langage de la biologie, parce qu’ayant entre leurs mains, toutes les armes, pour pratiquer et se faire respecter par leurs collègues.»
Écrit par Aly FALL
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