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Le quotidien | Sénégal | 05/11/2014 | Lire l'article original
Dans la plupart des contrées du Sénégal comme la région de Kédougou, des études ont révélé qu’il y a une carence avérée en vitamine A de plus de 66%, en zinc et en fer de plus de 56% chez les femmes. C’est fort de ce constat, que le Programme de développement agricole - Sécurité alimentaire Usaid-Yaajeende a décidé de «guérir» l’insécurité alimentaire, à travers l’agriculture dans son antenne à Kédougou.
Pour ce faire, le programme a introduit de nouvelles spéculations telles que la patate douce à chaire orange, l’haricot commun et le mil bio-fortifié entre autres. Revenant sur la richesse de ces aliments, Issa Djibrila Programme-manager des cultures bio-fortifiées et la multiplication de semences explique : «On a introduit la patate douce à chaire orange à Kédougou pur pallier la déficience en vitamine A.»
Selon lui, des études ont montré que cet aliment est riche en vitamine A de plus 100 microns/gramme. Tout comme ce produit, le programme à mis en place le haricot commun et le mil bio-fortifié pour pallier la carence en zinc et en fer chez les femmes. Pour cette dernière spéculation, nous renseigne M. Djibrila, en plus de sa richesse en vitamine, elle a des rendements intéressants. Ce qui ne manque pas de motiver les populations à sa production. Des mesures ont été prises en ce sens, pour permettre d’asseoir une bonne sécurité alimentaire chez les populations. D’ailleurs, notre interlocuteur indique que «Yaajeende est un programme qui allie la production à la nutrition».
En plus de ces variétés, le programme a introduit à Kédougou d’autres nouvelles variétés de banane, de maïs dénommé «Obatampa» pour régler l’absence de protéines dans l’alimentation des femmes et des populations d’une manière générale. La particularité des ces aliments reste leur teneur en éléments nutritifs. Car jusque-là, informe notre interlocuteur, «les éléments que nous utilisons sont des aliments riches en amidon dont la teneur en Vitamine A, en fer et zinc est faible». Suffisant pour que le programme introduit neuf nouvelles spéculations pour enrichir davantage la consommation nutritive des populations.
Ainsi, pour régler le problème de la malnutrition dans la région qui, dans certaines localités, était au rouge du fait du taux élevé de malnutrition, Yaajeende a décidé de mettre le focus sur l’introduction de nouveaux aliments riches en éléments essentiels de la nutrition.
Écrit par Moussa Seydou DIALLO
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