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Cours de rétrovirologie biologique : L’Afrique a ses ambassadeurs

Le quotidien | Sénégal | 17/02/2006 | Lire l'article original

Ils étaient vingt-huit étudiants de douze pays d’Afrique venus au Sénégal pour chercher un diplôme en rétrovirologie biologique. Le cours, dispensé en un mois (du 23 janvier au 16 février), une première en Afrique et dans le monde, a eu 92% de réussite. Une grande satisfaction pour le Professeur Laurent Belec, co-organisateur de ce cours avec le Professeur Souleymane Mboup selon qui, «c’était important pour le déficit de la biologie en Afrique» d’où ce défi qu’il lance aux apprenants : «Maintenant, vous êtes les ambassadeurs de la biologie en Afrique.»

Sur l’importance de cette formation, le Dr Jean Elie Malkin, de l’initiative Esther (Ensemble pour une solidarité thérapeutique hospitalière), indique que «la biologie a été pendant longtemps le parent pauvre de la médecine en Afrique. (Pourtant) la biologie est nécessaire pour garantir la qualité des traitements de nos patients». Une thèse qu’Abdou Salam Sall, recteur de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad), qui présidait la cérémonie de clôture de cette formation, approuve «du fait de l’absolue nécessité de mobiliser les talents de nos scientifiques par une formation de haut niveau à la méthode scientifique. Il est essentiel dans toutes nos stratégies de développement de prendre en compte le développement des capacités, par des actions diverses dont cultiver les compétences scientifiques individuelles et le leadership, renforcer les institutions, établir de solides liens entre les divers organismes de recherche et d’intervention. (Mais aussi) fortifier les institutions nationales en les insérant dans des réseaux internationaux, et créer des réseaux (…) pour offrir aux scientifiques un soutien international et la possibilité de profiter de l’expérience de chercheurs et institutions mieux armés technologiquement».

Pour M. Sall, «on doit donner aux scientifiques du monde entier davantage de moyens de travailler de concert et en plus étroite collaboration afin de s’attaquer ensemble aux problèmes». D’autant plus que «la qualité des examens de laboratoire dépend non seulement des caractéristiques des trousses diagnostic mais surtout de la compétence des techniciens de laboratoire qui exécutent ces tests. La fiabilité des laboratoires et la compétence de leur personnel varient considérablement d’un établissement à l’autre, et des mécanismes de contrôle et d’assurance de qualité s’imposent à tous les niveaux».
Par ailleurs, le Pr Souleymane Mboup ajoute qu’il «existe actuellement, dans la plupart des programmes d’accès au traitement antirétroviral, un déficit concernant la biologie souvent importante. En effet, les biologistes sont peu nombreux dans les pays en développement, et ceux compétents en rétro virologie médicale le sont encore moins». Alors c’est pour pallier ces insuffisances que cette formation en rétrovirologie biologique s’est fixée comme principaux objectifs, rappelle le Pr Mboup, d’assurer la promotion de biologistes référents compétents dans l’ensemble des domaines de la biologie nécessaire à la prise en charge thérapeutique correcte des malades. Mais aussi de créer un dialogue entre les biologistes et les cliniciens pour décider en commun des examens essentiels pouvant aider tout au long des étapes complexes de la prise en charge du malade infecté. Et par ailleurs, de créer un réseau de soignants concernés par le suivi biologique au sens large, dans une perspective de coopération tout à la fois sud-sud et nord-sud.
Ce cours francophone est destiné aux biologistes et techniciens supérieurs de laboratoire, africains, impliqués dans les programmes nationaux de prise en charge des malades infectés par le Vih. Il était placé sous l’égide de professeurs d’université, d’enseignants, chercheurs ou de spécialistes du nord et du sud ayant une notoriété internationalement reconnue dans le domaine.

Fatou FAYE

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