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Le quotidien | Sénégal | 17/02/2006 | Lire l'article original
Sur l’importance de cette formation, le Dr Jean Elie Malkin, de l’initiative Esther (Ensemble pour une solidarité thérapeutique hospitalière), indique que «la biologie a été pendant longtemps le parent pauvre de la médecine en Afrique. (Pourtant) la biologie est nécessaire pour garantir la qualité des traitements de nos patients». Une thèse qu’Abdou Salam Sall, recteur de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad), qui présidait la cérémonie de clôture de cette formation, approuve «du fait de l’absolue nécessité de mobiliser les talents de nos scientifiques par une formation de haut niveau à la méthode scientifique. Il est essentiel dans toutes nos stratégies de développement de prendre en compte le développement des capacités, par des actions diverses dont cultiver les compétences scientifiques individuelles et le leadership, renforcer les institutions, établir de solides liens entre les divers organismes de recherche et d’intervention. (Mais aussi) fortifier les institutions nationales en les insérant dans des réseaux internationaux, et créer des réseaux (…) pour offrir aux scientifiques un soutien international et la possibilité de profiter de l’expérience de chercheurs et institutions mieux armés technologiquement».
Pour M. Sall, «on doit donner aux scientifiques du monde entier davantage
de moyens de travailler de concert et en plus étroite collaboration afin
de s’attaquer ensemble aux problèmes». D’autant plus
que «la qualité des examens de laboratoire dépend non seulement
des caractéristiques des trousses diagnostic mais surtout de la compétence
des techniciens de laboratoire qui exécutent ces tests. La fiabilité
des laboratoires et la compétence de leur personnel varient considérablement
d’un établissement à l’autre, et des mécanismes
de contrôle et d’assurance de qualité s’imposent à
tous les niveaux».
Par ailleurs, le Pr Souleymane Mboup ajoute qu’il «existe actuellement,
dans la plupart des programmes d’accès au traitement antirétroviral,
un déficit concernant la biologie souvent importante. En effet, les biologistes
sont peu nombreux dans les pays en développement, et ceux compétents
en rétro virologie médicale le sont encore moins». Alors
c’est pour pallier ces insuffisances que cette formation en rétrovirologie
biologique s’est fixée comme principaux objectifs, rappelle le
Pr Mboup, d’assurer la promotion de biologistes référents
compétents dans l’ensemble des domaines de la biologie nécessaire
à la prise en charge thérapeutique correcte des malades. Mais
aussi de créer un dialogue entre les biologistes et les cliniciens pour
décider en commun des examens essentiels pouvant aider tout au long des
étapes complexes de la prise en charge du malade infecté. Et par
ailleurs, de créer un réseau de soignants concernés par
le suivi biologique au sens large, dans une perspective de coopération
tout à la fois sud-sud et nord-sud.
Ce cours francophone est destiné aux biologistes et techniciens supérieurs
de laboratoire, africains, impliqués dans les programmes nationaux de
prise en charge des malades infectés par le Vih. Il était placé
sous l’égide de professeurs d’université, d’enseignants,
chercheurs ou de spécialistes du nord et du sud ayant une notoriété
internationalement reconnue dans le domaine.
Fatou FAYE
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