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Le quotidien | Sénégal | 10/11/2014 | Lire l'article original
Seize mille neuf cent soixante huit (16 968) doses de sulfadoxine-pyriméthamine communément appelée Fansidar : c’est le don fait à la Région médicale de Kédougou par l’institution financière Ecobank pour lutter contre le paludisme qui continue d’être endémique dans la Région, notamment chez les femmes enceintes. La remise de ce don ô combien important s’est déroulée samedi dernier à l’occasion de la célébration de la deuxième édition de « Ecobank day », qui avait pour thème : « Paludisme et Ebola, prévenir vaut mieux que guérir ».
Le chef d’agence d’Ecobank à Kédougou, Amadou Sarr, explique ce geste en rappelant «qu’on ne peut parler de santé publique en Afrique subsaharienne sans faire référence au paludisme». Une maladie qui, selon lui, est un «tueur silencieux», qui met en «péril» le tissu économique de certaines localités. De plus, précise M. Sarr, au-delà des milliers de personnes qui meurent chaque année à cause de cette maladie, le paludisme renforce la pauvreté dans certains Etats africains.
Autant de raisons qui font que pour cette année, la banque panafricaine a décidé de venir en aide au secteur de la santé. Ce, après celui de l’éducation, l’année précédente où 1 500 cahiers et 450 stylos à bille ont été offerts aux élèves de l’école élémentaire Thierno Salif Sidibé.
Présent à la rencontre, le directeur de cet établissement scolaire n’a pas manqué de rappeler l’impact de ce geste sur la charge des parents, mais aussi et surtout sur le démarrage tôt des cours dans son établissement. «Mon établissement a été le premier à avoir bénéficié des largesses d’Ecobank», déclare Hamady Sow. Avant de poursuivre : «Ce geste a largement aidé les parents à apaiser les charges dans l’achat des fournitures scolaires.»
Il faut dire par ailleurs que ce geste arrive à point nommé et contribuera à l’effort déjà entrepris par la Région médicale dans la lutte contre le paludisme, mais aussi la «guerre» contre le virus Ebola.
Raison pour laquelle le médecin-chef adjoint du district sanitaire de Kédougou, Dr. Moussa Ndiaye, s’est félicité de ce «geste de haute portée sociale». Pour Dr Ndiaye, «ces médicaments vont beaucoup nous aider dans la prise en charge des patients, notamment des femmes enceintes souffrant du paludisme». Il a sous ce rapport rappelé que c’est souvent un médicament qui est en manque dans le stock du district sanitaire du fait du fort taux de consommation en sulfadoxine-pyriméthamine. Et cela s’explique par le taux de fécondité élevé que connaît la région.
Quant au virus Ebola, le chef d’agence d’Ecobank à Kédougou a exhorté les populations à une application stricte des règles d’hygiène édictées par le personnel de santé qui, rappelle-t-il, «depuis la déclaration de cette maladie dans les pays voisins, travaille d’arrache-pied pour nous en préserver».
Moussa Seydou DIALLO
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