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Le quotidien | Sénégal | 17/11/2014 | Lire l'article original
Les Sénégalais semblent avoir baissé la garde face à la menace que constitue le virus Ebola. Pour leur donner une piqûre de rappel, une marche contre la fièvre hémorragique a été organisée hier par le ministère de la Santé, en partenariat avec l’ONG Africare. Une marche contre Ebola a été organisée hier par le ministère de la Santé, en partenariat avec l’ONG Africare, à travers des artères de la capitale. Tenue à la suite du show animé au Grand Théâtre par le chanteur et ambassadeur de la lutte contre Ebola, Pape Diouf, la marche s’est déroulée sur une distance de 7 kilomètres. Randonnée à laquelle ont pris part plus de 1 300 marcheurs. Cette marche a pris départ au ministère de la Santé, direction l’avenue Cheikh Anta Diop. Elle passe par Fenêtre Mermoz pour revenir au lieu de départ.
Arborant des tee-shirts blancs sur lesquels on pouvait lire «Stop Ebola», les marcheurs ont bravé le chaud soleil pour sensibiliser les Sénégalais sur la nécessité de ne pas baisser la garde. Parce que le virus Ebola reste une menace pour notre pays dans la mesure où la fièvre hémorragique vient de frapper le Mali, y causant la mort de trois personnes.
Faisant partie d’une association de défense de l’environnement, un homme remarquable par sa taille de basketteur et à la tête du peloton souligne que la lutte contre Ebola passe par un environnement préservé de toute saleté.
Venu assister à la marche, le directeur de la Santé a rassuré l’opinion sur la réouverture des frontières aériennes et maritimes avec les pays touchés de la sous-région. Pape Amadou Diack promet en effet le renforcement du plan de riposte mis en place au niveau des frontières depuis mars dernier, tout en informant de la création d’un centre des opérations d’urgence en octobre dernier (voir par ailleurs).
Pour sa part, Gorgui Sène Diallo, responsable des programmes d’Africare, explique que : «Tant que l’épidémie n’est pas maîtrisée dans les autres pays, on doit rester vigilants. Nous allons maintenir les acquis. L’épidémie est encore là, nous avons vu le cas du Mali. Personne n’est à l’abri tant qu’Ebola n’est pas maîtrisée. La mobilisation doit continuer», avant de promettre qu’Africare va sensibiliser les personnes dans les coins les plus reculés pour le respect des règles d’hygiène. Il dit en effet constater que les Sénégalais ont baissé la garde depuis que le cas importé a été guéri.
Pour venir en aide aux pays frappés par la fièvre hémorragique, le responsable des programmes d’Africare révèle la mise en place d’un fonds Ebola qui va aussi contribuer à soutenir les efforts de prévention contre l’épidémie au Sénégal. «Nous allons mettre un mécanisme qui nous permettra de leur transmettre des fonds. On vient de démarrer le fonds. On appelle le secteur privé à venir contribuer à ce fonds», invite-t-il.
Cette démarche, souligne-t-il, participe à soutenir le travail abattu par le ministre de la Santé, Awa Marie Coll Seck, pour que le Sénégal soit hors de danger. «C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai participé à cette marche. Le Sénégal est une bonne école. Je pense que nous n’avons pas bien communiqué sur les résultats obtenus par le département de la santé. Nous tirons notre chapeau au ministre de la Santé», se félicite l’ancien ministre conseiller Serigne Mbacké Ndiaye, venu également marcher contre Ebola.
Écrit par Amadou MBODJI
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