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Le soleil | Sénégal | 06/12/2014 | Lire l'article original
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck, a invité à combler le gap des structures spécialisées dans la prise en charge des personnes souffrant de déficience intellectuelle. « Nous considérons que la déficience intellectuelle est très peu prise en compte (…). Je pense qu’il faut que l’Etat fasse plus dans ce domaine », a déclaré, hier, le ministre de la Santé et de l’Action sociale. Pour Awa Marie Coll Seck, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de la Journée nationale de réflexion sur la déficience mentale, « nous devons combler le gap des structures spécialisées » à travers un accompagnement adéquat de personnes souffrant de déficience intellectuelle. « Il n’y a pas assez de structures (...).
Mes collaborateurs se fatiguent et les parents sont dans le désarroi », a-t-elle fait comprendre, ajoutant qu’il faut prendre à bras-le-corps le problème des personnes handicapées. A en croire le Pr. Seck, dans « nos pays » aux ressources limitées, l’accent a été toujours mis sur la lutte contre les maladies infectieuses. Mais aujourd’hui, force est de reconnaitre que les maladies chroniques sont là. « Nous voulons les prendre en considération », a-t-elle soutenu. Toutefois, a reconnu le ministre, des efforts ont été faits par l’Etat avec la carte d’égalité des chances qu’il faudra accélérer. Cela, pour permettre une meilleure prise en charge de ces personnes sur le plan de l’éducation, du transport et de la santé.
Organisé par « Spécial olympics Sénégal », cette journée a pour objectif de mener une réflexion pour une prise en charge globale et adaptée de cette couche vulnérable. Awa Marie Coll Seck a aussi noté la nécessité de mener un plaidoyer afin d’avoir plus de moyens pour l’action sociale, mais également appuyer toutes les associations qui s’occupent du handicap.
Le président du conseil d’administration de « Spécial olympics Sénégal», Assane Fall, a, lui, avancé que les autorités gouvernementales doivent essayer de trouver des réponses idoines pour une inclusion sociale des personnes souffrant de déficience mentale. De son côté, Laylee Moshiri, représentante de l’Unicef, a relevé qu’en 2013, le rapport de cet organe de l’Onu sur la situation des enfants vivant avec un handicap montre que des millions d’entre eux souffrent encore d’exclusion, du simple fait de leur handicap, et que les politiques et programmes prévus et mis en œuvre restent inadaptés pour une prise en charge correcte de leurs besoins spécifiques. Elle a souligné l'importance de renforcer les capacités des familles avec un enfant vivant avec un handicap. « C’est un travail extrêmement difficile, et ces familles ont besoin de soutien, mais aussi de partager leurs expériences, d'apprendre à travers les expériences des autres et de se regrouper », a indiqué Mme Moshiri.
Cette journée a été aussi une occasion, pour «Spécial olympics Sénégal», de parapher un protocole avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale. Cette convention permettra de faire le suivi et l’évaluation des activités qui seront menées dans la promotion des droits des personnes vivant avec un handicap.
Ibrahima BA
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