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Le quotidien | Sénégal | 12/01/2015 | Lire l'article original
Le West African Network for Tuberculose, Sida et Malaria (WANETAM) a entamé sa deuxième phase d’activités avec un financement de 1,5 million d’euros, soit près de 985 milliards de francs, dans le but de trouver des médicaments pour combattre le palu, la tuberculose et le Sida. De nouvelles ambitions riment toujours avec des moyens importants. C’est la lecture qu’on peut avoir de l’élargissement du réseau WANETAM et de l’appui financier, qui va avec et annoncé par l’Union européenne. Au regard de son bilan positif, relativement à l’exécution des programmes dans sa première phase, le Wanetam va en effet bénéficier sur 10 ans, d’un financement de presque 1,5 milliard d’euros, soit près de 985 milliards, pour booster les recherches cliniques sur le Sida, la tuberculose et le paludisme, se félicite le Professeur Souleymane Mboup, coordonnateur du Wanetam.
Ainsi, de nouvelles générations de médicaments contre le paludisme, la tuberculose et le Sida restent les priorités du West African Network for Tb, Aids, Malaria (WANETAM), a affirmé Pr Souleymane Mboup, à l’occasion d’une conférence de presse animée vendredi dernier et qui fait suite à la réunion stratégique annuelle, tenue les 8 et 9 janvier derniers à Dakar, par le réseau Wanetam. « L’Union européenne, qui a financé les cinq premières années du programme, a décidé de reconduire pour 10 ans la seconde phase avec des financements extrêmement importants de l’ordre 1,5 milliard d’euros, en attendant d’autres contributions », a indiqué le Professeur Mboup.
Le but de la rencontre de Dakar a été de faire le bilan sur les cinq dernières années d’activités de Wanetam, mais aussi de dégager des perspectives, préparer de nouveaux challenges et trouver de nouveaux partenaires. Car, a encore indiqué Pr Souleymane Mboup, le Wanetam va s’élargir dans d’autres pays et intégrer d’autres maladies dites négligées comme la bilharziose, l’onchocercose, les maladies diarrhéiques, respiratoires.
En termes de bilan, il dit : « Nous avons formé 400 personnes dans les domaines de la tuberculose, du Sida et du paludisme. Il y a aussi eu un renforcement de capacités, d’infrastructures, d’équipements pour permettre aux chercheurs de bien mener leurs recherches. »
Ce partenariat financé dans sa majorité par l’Europe pour faire des recherches concerne sept instituts d’Afrique, et va renforcer des capacités des chercheurs pour mener des essais cliniques en Afrique en respectant l’éthique, les bonnes pratiques des laboratoires entres autres. Cependant, indique Mme Touré, les recherches doivent être définies et orienté vers les problèmes de nos pays.
Le choix du Sida, du paludisme et de la tuberculose s’explique par leur taux élevé de mortalité chez la population. « Il est trop tôt pour mesurer les retombées de la première phase du Wanetam mais, ce programme a permis de réduire le traitement sur la tuberculose, de simplifier celui sur le Sida entre autres », ont signifié les membres du Wanetam.
Khady SONKO
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