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Le soleil | Sénégal | 16/01/2015 | Lire l'article original
Les acteurs de la santé ont perdu le réflexe de fournir à temps l'information sanitaire pour une bonne prise de décision. Les acteurs de la santé, surtout ceux des régions, sont invités à se ressaisir. La réunion du Comité interne de suivi du Plan National de Développement Sanitaire (PNDS) a été clôturée, le 13 janvier 2015, par le ministre de la Santé et de l'Action sociale, le Pr. Awa Marie Coll Seck. La rencontre de deux jours a permis de passer en revue tous les problèmes que rencontre le système de la santé et d'essayer de leur trouver des solutions.
Parmi les problèmes soulevés lors de la présentation de la carte score 4 (outil de plaidoyer et des indicateurs prioritaires de la santé) figure l'accès à l'information sanitaire. Khady Seck, de la direction générale de la santé, a indiqué qu'il y a encore des retards dans la transmission des données sanitaires au niveau central (ministère de la Santé et de l'Action sociale) malgré la levée du mot d'ordre de rétention des données par les syndicats de la santé. Selon le patron de la direction de la planification, de la recherche et des statistiques (Dprs), Dr Amadou Djibril Bâ, avec la rétention de l'information qui a duré plusieurs années, des agents de santé ont perdu l'habitude de collecter les informations sanitaires et de les transférer à temps au niveau central. « Nous sommes restés quatre ans sans recevoir de données.
Mais, depuis 2013, avec la levée du mot d'ordre de la rétention de l'information sanitaire, les choses se sont améliorées. Cependant, cela ne s'est pas traduit sur le terrain, parce que les gens n'ont plus le réflexe de la collecte de l'information », a-t-il souligné, proposant que l'on revienne « à nos débuts en poursuivant la collecte normale des informations, en le traitant, puis les analyser ». Dr Bâ a reconnu que certains agents de santé sont en train de se ressaisir. « En regardant la synthèse de 2011 et 2012, nous avons constaté qu'en 2013, des efforts ont été faits et les données sont beaucoup plus cohérentes par rapport aux autres années », a-t-il fait savoir. Pour le Dr Khady Seck, il faut insister en sensibilisant les acteurs sur l'importance des données sanitaires. La présentation de la « Carte score» a permis au Dr Seck de faire le point sur la santé de la reproduction où elle a noté une lenteur dans la progression du taux de prévalence contraceptive. Elle est même optimiste quant à l'atteinte du taux de 27 % fixé par les autorités sanitaires. A ce sujet, elle a invité les régions à intensifier leurs interventions pour aider le ministère à atteindre ce taux.
Et selon Dr Bâ, « nous sommes à 16 % » Dr Khady Seck a indiqué que la « Carte score » permet de donner des indicateurs en rapport avec la mise en œuvre des activités de la santé de la mère, de l'enfant et du nouveau né (Omd 4 et 5). Le ministre de la Santé et de l'Action sociale, le Pr. Awa Marie Coll Seck, a déclaré que la mortalité maternelle est encore élevée dans certaines régions du Sénégal, d'où la nécessité, a-t-elle dit, de poursuivre le travail. La Carte de score est aussi un outil de plaidoyer et de mobilisation de ressources internes et externes. Elle aide à l'amélioration de la gestion des programmes de la santé de la reproduction, mais aussi au suivi des indicateurs du secteur de la santé.
E. Kaly
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