Les premières Journées nationales de vaccination pour 2015 ont été lancées à Douala vendredi. « C’est nécessaire de prévenir la poliomyélite, parce qu’elle est dangereuse. Les médias en parlent tous les jours. On découvre des cas à l’Est et ailleurs dans le pays. Il était important que mon fils soit vacciné ». Carole Moutlen, mère du petit Joël David, 13 mois, est soulagée. Habitante de Ndogpassi II, elle fait partie des résidants ayant bénéficié de la descente du gouverneur de la région du Littoral, Joseph Beti Assomo, dans le district de santé de Logbaba. C’était à l’occasion du lancement des premières Journées nationales de vaccination (Jnv) de riposte contre la poliomyélite pour l’année 2015, du 30 janvier au 1er février dernier.

Une descente expliquée par le Dr Jacques Georges Otti, chef de l’unité régionale du Programme élargi de Vaccination pour le Littoral : « Le gouverneur a décidé de lancer lui-même la campagne dans la zone où les performances ont été les plus mauvaises ». Joseph Beti Assomo a ainsi débuté sa visite dans des domiciles, où il a administré le premier vaccin à Princesse, bébé de quelques jours. Ceci dans l’esprit de ces Jnv 2015, qui privilégiaient le porte-à-porte, en plus des postes de vaccination fixes et temporaires. Il a poursuivi sa descente à la section maternelle du Groupe Scolaire Bilingue Hélène & Justine, où 370 enfants de 0 à 5 ans ont reçu le vaccin polio-oral. Ils font ainsi partie des plus de 628 000 tout-petits concernés par cette campagne dans le Littoral.

Les objectifs pour les 1856 équipes de vaccination mobilisées dans la région, qui se greffaient aux projections nationales, ont été rappelés par le Dr Otti : « Vacciner au moins 95% d’enfants sur l’étendue du territoire, dans tous les districts de santé et informer le maximum de populations à 100%, sinon 95% au moins ».

Rita DIBA

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