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Revue de presse de santé tropicale

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Entretien avec Fadel Sarr, dg de l’hôpital de la paix : « il nous faut des équipements complémentaires »

Sud Quotidien | Sénégal | 23/02/2015 | Lire l'article original

L’Hôpital de la Paix de Ziguinchor inauguré vendredi dernier, par le Président Macky Sall a besoin d’équipements complémentaires pour rendre fonctionnel le bloc opératoire, le service de radiologie etc. C’est ce qu’a déclaré le Dg de l’hôpital, Fadel Sarr, dans l’entretien qu’il nous a accordé en marge de la cérémonie d’inauguration de ce joyau.

Pouvez-vous nous faire une visite guidée dans cet hôpital qui vient d’être inauguré par le Président Macky Sall ?

L’Hôpital de la Paix est un hôpital de niveau 2 qui a une capacité de 120 lits. Les services existants sont la médecine générale, la cardiologie, la gastroentérologie, la gynécologie, les maladies infectieuses, la chirurgie dentaire. Nous avons également ouvert un service de pneumologie, de néphrologie avec un médecin qui fait ses consultations ici au niveau de l’hôpital.

Pour ces différents services, y a-t-il des choses qui manquent ?

C’est vrai que pour certains services, il y a des équipements complémentaires qu’il faut acquérir. Au niveau de la cardiologie, par exemple, il y a certains équipements pour l’exploration qu’on doit acquérir. D’ailleurs, on est sur le processus de lancement du marché. Il manque un appareil d’échographie doppler cardiaque, pour bien investiguer les malades. Au niveau de la pneumologie, c’est vrai que c’est assez rare, on a besoin d’un appareil de fibroscopie bronchite. Au niveau du bloc opératoire, il y a certaines acquisitions à faire pour le rendre fonctionnel. Sinon, pour l’essentiel, pour les services de médecine, l’équipement qui est là est bon. Même le laboratoire est bien équipé. C’est vrai qu’il y a l’hormonologie qu’on n’a pas encore démarré, mais c’est pour bientôt. Il y a des appareils qu’on va acquérir et réceptionner dans quelques jours, peut-être.

Et au niveau de la radiologie ?

Nous avons au niveau de la radiologie le problème de la développeuse. Vous savez, ce sont des équipements qui étaient stockés depuis longtemps, dix à onze ans. Avec les conditions de stockage inadéquates, certains appareils sont devenus défectueux. Si bien qu’il nous faut une développeuse de films, un paravent. On est en train d’acquérir ce matériel pour rendre la radio fonctionnel.

Ce déficit ne concerne pas uniquement le matériel. Quid du personnel de santé ?

Il faut dire que le personnel n’est jamais suffisant. Si on veut vraiment respecter les normes hospitalières en matière d’encadrement des malades, au Sénégal pratiquement aucun hôpital ne satisfait les normes. Pour toutes les catégories socio professionnelles, il y a un déficit, que ce soit au niveau des médecins, infirmiers d’Etat, sages-femmes, les techniciens supérieurs. Mais l’hôpital a fait un effort en interne pour recruter des médecins, des infirmiers pour pouvoir faire face à la demande.

D’après certaines sources, plus de 60% du personnel sont des contractuels communautaires. Est-ce bien le cas ?

Au niveau de l’hôpital de la paix, il n’y a pas de personnels communautaires. L’essentiel du personnel est, soit affecté par le ministère de la santé ou recruté par l’hôpital lui-même ou mis à notre disposition par l’université. Donc, le ministère nous a envoyé un peu moins de 50% du personnel.

Pour ce qui est de l’accès à cet hôpital, les populations sont –elles suffisamment informées ?

Il faut dire qu’il y a un problème de communication par rapport au fonctionnement de l’hôpital. Ces temps-ci les gens commencent à venir. Peut-être que cela est dû à la visite du Président. Mais pour ce qui est des tarifs, nous appliquons les mêmes tarifs que l’hôpital régional. La consultation générale est à 2000 F CFA et à 3000 F Cfa pour les consultations externes. Quand on sait qu’à Dakar les consultations spécialisées ne sont pas à moins de 7000 F CFA, on peut dire que nos consultations ici à l’hôpital de la paix sont abordables.

Quelle est la situation au niveau de la maternité ?

Pour la maternité, on a déjà une équipe de sages-femmes. Il y a un gynécologue et qui est en train de s’organiser avec le personnel pour très rapidement démarrer les accouchements. Pour l’instant on va faire des accouchements simples, des hospitalisations peut-être pour les grossesses pathologiques, en attendant de faire des césariennes.

Depuis quand avez-vous démarré les hospitalisations dans cet hôpital ?

Nous avons démarré les hospitalisations depuis trois semaines. Le retard était lié au déficit en personnel, mais tout est entré dans l’ordre. Aux urgences déjà, il y a des malades hospitalisés, on attend d’avoir une masse critique pour les déployer à l’intérieur des services d’hospitalisation.

Pouvez-vous revenir sur les péripéties de cet hôpital de la paix ?

C’est un hôpital qui a une histoire. C’est en 1999 que les travaux de construction avaient démarré. En principe cet hôpital devrait être inauguré par le Président Abdou Diouf s’il était réélu en 2000. Par la suite, on a construit d’autres hôpitaux, celui de Pikine (Dalal Diama), celui de Matam. Mais pour l’hôpital de la paix cela fait 16 ans que les travaux ont duré. Il y a eu des ruptures dans les financements, parfois changement d’entrepreneur etc. C’est tout cela qui a fait que les travaux de l’hôpital ont tiré en longueur.

L’hôpital vient d’être inauguré. Est-ce que les travaux sont bien faits ?

Oui, c’est très bien fait. Je peux même dire que c’est un joyau. C’est un hôpital très fonctionnel. Vous pouvez circuler à l’intérieur des services, en temps de pluies, sans être mouillé. Nous avons un système d’assainissement et une station d’épuration des eaux usées.

Qu’est-ce que cet hôpital attend de l’université Assane Seck de Ziguinchor ?

Ce qu’on en attend, c’est surtout l’expertise des enseignants qui vont beaucoup nous aider à combler notre déficit en matière de ressources humaines. Si l’université monte en puissance, à partir de la cinquième année, les étudiants font des gardes au niveau des hôpitaux. A partir de l’année prochaine ou en 2017 beaucoup de problèmes liés au déficit en personnel vont être résolus.

Vous avez présenté des doléances au Président Macky Sall. Lesquelles ?

C’est par rapport à la nécessité d’avoir un centre d’exploration fonctionnel qui nous aidera à faire des investigations pour un malade. Cela permettrait de diminuer les évacuations sur Dakar. Il y a des examens qui ne peuvent pas se faire ici. Le patient est obligé de se déplacer à Dakar, c’est coûteux. Nous avons aussi besoin de bibliothèque pour cet hôpital qui a une vocation universitaire. Nous avons besoin aussi d’un centre de recherche. Un centre antipoison est nécessaire ici, avec les morsures. En somme, nous voulons ici ce qui se fait exactement à Dakar. Nous voulons concurrencer Dakar, éviter que les gens se déplacent jusqu’à la capitale du pays pour se faire traiter, c’est anormal. D’autant que ce sont les mêmes expertises qui sont là, avec des enseignants de rang magistral. Il n’y a aucune raison qu’ils réfèrent à leurs collègues des patients qu’ils peuvent traiter. S’il y a un bon plateau technique nous n’aurons plus besoin d’aller jusqu’à Dakar.

Bacary Domingo MANE

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